Est-ce que Dieu est une trinité?

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Tout le monde dans le christianisme traditionnel, paraît-il, « sait » que Dieu est une trinité; un Dieu en trois personnes; c’est-à-dire:  « le Père, le Fils et le Saint Esprit ou l’Esprit Saint ». La majorité des chrétiens professant ne pourraient même pas envisager de se poser des questions sur cet enseignement. Beaucoup vous diront que, si vous ne croyez pas à cette doctrine, vous n’êtes pas un vrai chrétien.

Mais qu’en pensez-vous?

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé si cet enseignement provient de la Parole de Dieu, la Bible? Nous avons la preuve claire de l’Écriture que le Père et le Fils sont des personnes ou des êtres divins distincts, et qu’ils sont Dieu. La Bible fait référence au Père et à Jésus Christ comme Dieu dans de nombreux passages – mais il ne fait jamais référence au Saint Esprit comme Dieu, ou comme une personne divine séparée.

Pourquoi? Si la trinité est une doctrine si importante, pourquoi n’est-elle même pas mentionnée dans la Bible?

Saviez-vous que cet « enseignement clé » du « christianisme orthodoxe » était totalement inconnu dans les premiers temps du Nouveau Testament et n’a pas été généralement accepté avant plusieurs centaines d’années après que le Christ a fondé son Église le jour de la Pentecôte en l’an 31 de notre ère? Et saviez-vous aussi que la trinité en réalité cache et obscurcit le fait concernant qui et quoi Dieu est vraiment – et pourquoi Dieu vous a-t-il créé, et ce qu’est votre potentiel incroyable?

Passons brièvement en revue ce qu’ils nous disent à ce sujet, ceux qui y croient, et qui enseignent le concept de la trinité. Cela tout seul pourrait être une révélation pour vous.

Ce que les théologiens nous disent de la trinité

Le théologien protestant suisse Karl Barth a écrit sur le concept de la trinité. Funk and Wagnall’s New Encyclopedia (Encyclopédie nouvelle Funk et Wagnall) fait référence à Karl Barth comme « largement considéré comme l’un des penseurs chrétiens les plus remarquables du 20e siècle ». Il a écrit dans, « Doctrine of the Word of God », (Doctrine de la Parole de Dieu) p. 437: « La Bible ne contient pas la déclaration expresse que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont d’essence égale et donc dans un sens égal à Dieu lui-même. Et l’autre déclaration expresse qui manque aussi est que Dieu est Dieu ainsi, et seulement ainsi, c’est-à-dire, comme le Père, le Fils et le Saint Esprit. Ces deux déclarations expresses qui vont au-delà du témoignage de la Bible sont le double contenu de la doctrine trinitaire de l’église. » (Soulignement ajouté)

En d’autres termes, le professeur Karl Barth admet que la Bible ne dit nulle part que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont tous Dieu.

Karl Barth n’était pas …le seul qui a fait remarquer que les Écritures n’enseignent pas expressément le concept de la trinité. Écoutez cette citation de Dr William Newton Clarke, qui a écrit un livre intitulé « An Outline of the Christian Theology » (Un exposé de la théologie chrétienne). Il affirme, par exemple, à la page 167, lors de l’examen des premiers versets du premier chapitre du livre de Jean: « Il n’y a pas de trinité dans [le prologue de Jean]; mais il y a une distinction dans la divinité, une dualité en Dieu. »

Il continue à la page 168, après avoir établi que le Nouveau Testament enseigne en fait la divinité de Jésus-Christ: « Le Nouveau Testament commence le travail, mais ne le termine pas; car il ne contient aucun enseignement similaire à l’égard du Saint Esprit. La nature et la mission unique du Christ sont tracées à une fondation dans l’être de Dieu; mais une fondation similaire de la divinité de l’Esprit n’est représentée nulle part. La pensée dans le Nouveau Testament n’est jamais dirigée vers cette fin. » (Soulignement ajouté.)

En d’autres termes, William N. Clarke souligne ici que la Bible ne dit nulle part que le Saint Esprit est un être divin.

Voici une déclaration du théologien allemand Karl Rahner, qui est décrit dans Funk and Wagnall’s New Encyclopedia (la Nouvelle Encyclopédie Funk et Wagnall) comme « le principal théologien catholique romain du 20e siècle ». Voici ce qu’il avait à dire dans un livre intitulé, « The Trinity » (La trinité), à la page 22: « … en réalité, les Écritures ne présentent pas explicitement une doctrine de la trinité ‘imminente’ (même le prologue de Jean n’est pas une telle doctrine) ». (Soulignement ajouté.)

Remarquablement, le New Catholic Encyclopedia (Encyclopédie catholique nouvelle) soutient les déclarations du professeur Rahners et le professeur Barth. Dans un article intitulé, « Trinity » (trinité), il souligne tout d’abord, dans le vol. XIII, à la page 574 que « la trinité est… la vérité que dans l’unité de la Divinité, il y a trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit… le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint Esprit est Dieu. Et pourtant, ces trois ne sont pas trois dieux, mais un seul Dieu… tous éternels et tous égaux, tous pareils ou incréés et omnipotents. »

Puis, après avoir fait une telle déclaration péremptoire, il continue en admettant: « Le [Ancien Testament] clairement n’envisage pas l’Esprit de Dieu en tant que personne ni dans le sens strictement philosophique ni dans le sens sémitique. L’Esprit de Dieu est tout simplement la puissance de Dieu. S’il est parfois représenté comme étant distinct de Dieu, c’est parce que le souffle de l’Éternel agit extérieurement… “La majorité des textes dans le [Nouveau Testament] révèlent l’Esprit de Dieu comme quelque chose, pas quelqu’un; cela est particulièrement visible dans le parallélisme entre l’esprit et la puissance de Dieu…” » (Soulignement ajouté.)

Nous devons donc demander pourquoi la trinité semble être universellement enseignée et acceptée dans le christianisme d’aujourd’hui, alors que la Bible ne l’enseigne pas expressément. Comment est-elle devenue une partie du dogme chrétien?

Comment la trinité est-elle devenue un dogme « chrétien. »

The New Catholic Encyclopedia (Encylopédie nouvelle catholique) explique dans le vol. 14, à la page 295, dans l’article, « Trinity » (trinité): « …quand on parle du trinitarisme non qualifié, on s’est déplacé de la période des origines chrétiennes vers, disons, le dernier quadrant du 4e siècle. C’est seulement là que ce qui pourrait être appelé le dogme trinitaire définitif, ‘un seul Dieu en trois personnes,’ est devenu complètement intégré à la vie et à la pensée chrétienne ».

Comment est-ce arrivé?

La vérité, comme c’est souvent le cas, est plus étrange que la fiction. Dans son livre, « A History of God » (Une histoire de Dieu), l’ancienne religieuse catholique Karen Armstrong nous donne un aperçu intéressant de ce qui a transpiré. Elle écrit sur les pages 117 et 118, en décrivant comment la trinité a trouvé son chemin de l’orthodoxie grecque dans le monde occidental: « …la trinité n’avait de sens qu’en tant qu’une expérience mystique ou spirituelle… Ce n’était pas une formulation logique ou intellectuelle, mais un paradigme imaginatif qui confondait la raison… Pour beaucoup de chrétiens occidentaux… la trinité est tout simplement déconcertante [en d’autres termes, un “mystère”]… ».

« Logiquement, bien sûr, cela n’avait aucun sens du tout… Grégoire de Nazianze avait expliqué que l’incompréhensibilité même du dogme de la trinité nous amène en opposition au mystère absolu de Dieu; cela nous rappelle que nous ne devons pas espérer le comprendre… Ce n’était pas bon, par exemple, de tenter de déchiffrer comment les trois hypostases [qui veut dire “personnes” en grec] de la Divinité étaient tout à la fois identiques et distinctes. Cela se trouvait au-delà des mots, des concepts et des compétences humaines d’analyse. »

Karen Armstrong poursuit en expliquant que, dans le monde occidental, le Père Augustin de l’Église catholique a introduit un concept légèrement différent de la trinité. Plutôt que de parler d’un Dieu en trois personnes, il a inventé la phrase, « un Dieu en trois manifestations ».

On nous dit aussi que c’était le célèbre Thomas d’Aquin qui a rendu populaire dans le monde occidental les enseignements des Grecs, comme Platon et Aristote. Et, ce faisant, les chrétiens occidentaux ont appris que Aristote, aussi, avait enseigné une trinité – mais il avait appelé les trois personnes ou manifestations – « penseur, pensée et moteur immobile ».

Pendant la Réforme, le dogme de la trinité a été rejeté par certains des réformateurs, mais pas, par exemple, par Luther et Calvin. Pour eux, selon Karen Armstrong, « ces doctrines traditionnelles de Dieu ont été trop profondément ancrées dans l’expérience chrétienne pour que Luther ou Calvin les questionne ». (page 277)

Et à cause de cette obéissance irréfléchie à des idées humainement conçues, Calvin a commencé à persécuter ceux qui voudraient signaler des problèmes avec le concept de la trinité. Nous lisons à la page 280: « En 1553, Calvin avait fait en sorte que le théologien espagnol Michel Servet soit exécuté pour son refus de la trinité. Servet avait fui l’Espagne catholique et avait pris refuge dans le Genève de Calvin, affirmant qu’il revenait à la foi des apôtres et les premiers pères de l’église, qui n’avait jamais entendu parler de cette doctrine extraordinaireLa doctrine de la trinité était une fabrication humaine qui avait aliéné les esprits des hommes de la connaissance du vrai Christ… Ses convictions étaient partagées par deux réformateurs italiens – Giorgio Blandrata…et Faustus Socin… » (Soulignement ajouté)

La critique envers le concept de la trinité a continué. En 1699, Gottfried Arnold a écrit un livre, en faisant valoir que la trinité, bien que considérée comme orthodoxe, ne pouvait pas être retracée à l’église d’origine (page 306). Le poète puritain John Milton avait également des « doutes à propos de ces doctrines traditionnelles comme la trinité ». (page 308)

Karen Armstrong a continué: « Le christianisme…a retenu de nombreux éléments païens dans sa description de Dieu…Le christianisme… avait tourné le dos à ses racines juives et est revenu à l’irrationalité et les superstitions du paganisme (p 369)… Origène et Clément d’Alexandrie avaient été des chrétiens libéraux… quand ils ont introduit le platonisme dans la religion sémitique de Yahvé. » (pp. 383-384) (Soulignement ajouté)

Ainsi, nous apprenons que le concept de la trinité, « un seul Dieu en trois personnes », est alors dérivé, non pas de la Bible, mais de Grecs païens, ayant trouvé très tôt sa place dans le christianisme.  

Le concept reste une source de confusion, de sorte que de nombreux chrétiens d’aujourd’hui disant qu’ils croient en la trinité ne le comprennent même pas. À la page 201 du livre de Karen Armstrong elle écrit, « Pour toutes fins utiles, beaucoup de chrétiens occidentaux ne sont pas vraiment des trinitaires. Ils se plaignent que la doctrine de trois personnes en un seul Dieu est incompréhensible, ne réalisant pas que pour les Grecs cela c’était l’essence même. »

Mais la vérité de Dieu est claire. Il ne doit pas être incompréhensible à ses disciples. Paul nous avertit que nous devons être prudents, cependant, de ne pas être corrompus « de la simplicité qui est en Christ ». (2 Cor. 11: 3). Si l’on ne peut comprendre l’une des principales doctrines présentées, alors il y a des chances que quelque chose ne va pas avec ce qui est présenté. Nous devons donc être prudents, de laisser la Bible être la preuve de ce que nous croyons.

Les salutations de Paul aux églises

Une des preuves les plus convaincantes dans la Bible que le Saint Esprit N’EST PAS une personne divine ou un être divin, et, par conséquent, que le concept de la trinité est faux, est le fait qu’aucun des écrivains n’apporte des salutations de la part du Saint Esprit. Par exemple, l’apôtre Paul apporte des salutations de Dieu le Père et Jésus-Christ. Pas une seule fois il n’inclut des salutations du Saint Esprit.

Remarquez comment Paul salue les Corinthiens dans 1 Cor. 1:1-3. « Paul, appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu, et notre frère Sosthène, à l’église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, appelés à être saints, et à tous ceux qui invoquent en quelque lieu sur le nom de Jésus-Christ notre Seigneur, à la fois leur et le nôtre: à vous grâce et paix de par Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. »

Dans la quasi-totalité des écrits de Paul, vous trouverez la même introduction (cf. 2 Cor. 1:1-2; Gal. 1:1-3; Éph. 1:1-2; Phil. 1:1-2; Col. 1:1-2; 1 Thess. 1:1; 2 Thess. 1:1-2; 1 Tim. 1:1-2; 2 Tim. 1:1-2; Tite 1:1-4., et Philémon 1-3). Le Saint Esprit n’est inclus nulle part dans les salutations que Paul apporte de Dieu le Père, et de Jésus Christ. Cela montre, clairement, que Paul n’a pas été inspiré par Dieu à révéler le personnage du Saint Esprit. Quel oubli et insulte ce serait au Saint Esprit SI le Saint Esprit était l’une des trois personnes – et un être divin.

Le Saint Esprit n’est pas Dieu

Une autre preuve biblique contre la trinité est que le Saint Esprit n’est nulle part identifié comme Dieu. Personne n’est enregistré dans l’Écriture comme ayant prié au Saint Esprit. En plus, le Saint Esprit n’est jamais décrit comme un être à part, non plus. Plutôt, le Saint Esprit émane de Dieu le Père et de Jésus-Christ. On pourrait dire, le Saint Esprit fait partie de Dieu, comme, par exemple, le bras, l’œil ou la main est une partie d’un être humain, ou de Dieu, dans ce cas. Mais le bras n’est pas un être par lui-même, et le bras n’est pas une personne non plus – on ne peut pas dire que le bras d’un homme est un autre homme, ou que le bras du Seigneur est un autre être divin. De même, le Saint Esprit de Dieu n’est pas un être divin ou une personne au sein de la Divinité.

Voyez comment Dieu a donné à Moïse les Dix Commandements, écrits avec son propre doigt sur des tablettes de pierre (cf. Exode 31:18). Dieu a utilisé son doigt pour donner la compréhension à Moïse, mais cela ne signifie pas que le doigt de Dieu est une personne distincte ou un être divin. Le doigt de Dieu faisait partie de Dieu, mais non pas séparé de Dieu. La même chose est vraie pour le Saint Esprit. Il fait partie de Dieu, émanant de Dieu, mais il n’est pas Dieu ni un être divin.

Qui a engendré le Christ?

Jésus lui-même a prié exclusivement au Père. Il n’a pas prié au Saint Esprit une seule fois. SI le Saint Esprit était une personne, et un être divin distinct, dans ce cas, l’être humain Christ Jésus aurait prié à la mauvaise personne. Comment pouvons-nous dire cela?

Considérez que Jésus-Christ a été appelé le Fils de Dieu, non pas le Fils du Saint Esprit, même s’Il a été conçu par le Saint Esprit. Notez dans Matthieu 1:18: « Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. »

La Parole inspirée de Dieu nous dit clairement que le Saint Esprit a rendu Marie enceinte. Notez les mots d’un ange à Joseph, comme enregistré dans Matt. 1:20: « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu [ou engendré, gennao en grec] vient du Saint Esprit. »

Passons maintenant à Luc 1:32 et 35, où l’on retrouve plusieurs des paroles inspirées de l’ange à Marie: « Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut; et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père… Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre.  C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. » Ces Écritures dans Matthieu et Luc nous disent que, SI le Saint Esprit était une personne et Dieu, le Christ aurait été le FILS du Saint Esprit, et NON PAS du Père.

Cependant, Jean 1:14 dit que c’était le Père qui a engendré le Christ: « Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. »

Trouvons-nous, alors, une contradiction ici entre le témoignage de Luc, nous disant que le Saint Esprit a engendré Jésus, et le témoignage de Jean, déclarant que c’était Dieu le Père? Pas du tout! Au contraire, nous voyons que DIEU le PÈRE a engendré le Christ par la puissance de son Esprit. Cela prouve que le Saint Esprit ne peut pas être une personne – sinon, nous aurions ici une contradiction, avec le Christ ayant deux pères – le « Père » et le « Saint Esprit » – et avec la « personne » et troisième membre de la « trinité », le Saint Esprit, étant le Père « principal » du Christ. 

Rappelez-vous, aussi, que l’ange a dit à Marie dans le livre de Luc que le Christ sera appelé Fils du Très-Haut (en anglais: « Son of the Highest »
(Le Fils du Plus Haut)
. Si le Saint Esprit était une personne, alors le Saint Esprit par lequel Marie a été imprégnée serait le PLUS ÉLEVÉ dans la Divinité. Ceci, bien sûr, est absurde! Personne qui croit en la trinité n’a JAMAIS déclaré que le Saint Esprit est le plus élevé! Bien au contraire, ils affirment que le Père, le Fils et le Saint Esprit sont tous ÉGAUX.  Et qu’aucun n’est PLUS ÉLEVÉ que l’autre.

Le fait que le Saint Esprit ne peut pas être une personne divine ou Dieu devient très clair lors de l’examen de qui dans la Divinité est appelé le « plus élevé ». La Bible nous montre que c’est le Père (et non pas le Saint Esprit), qui est le plus élevé dans la Divinité. Notez Eph. 4:6 : « un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous ».

Cela nous dit que le PÈRE est le plus élevé, « au-dessus de tout ». Le Père est plus élevé que le Christ (cf. Jean 10:29, « Mon Père… est plus grand que tous.”) Donc, lorsque Jésus-Christ a été appelé le Fils du Très-Haut, Il a été appelé le Fils de Dieu le Père – non pas du Saint Esprit. C’était Dieu le Père qui, par Son Saint Esprit, imprégnait Marie. Elle était avec l’enfant DU ou PAR L’ENTREMISE du Saint Esprit. Dieu le Père, le plus élevé au sein de la Divinité, a engendré la grossesse de Marie par la puissance de son Saint Esprit. (Notez que dans Luc 1:35, le Saint Esprit est défini comme la « puissance du Très Haut ».)

Le Père a tout crée par le Christ

Il est également remarquable que le Saint Esprit n’est pas mentionné dans un passage comme, 1 Cor. 8:6, où la Divinité est décrite. Nous nous serions sûrement attendu à ce que le Saint Esprit serait en quelque sorte nommé ici, si c’était une personne. Mais notez ce que nous lisons: « néanmoins pour nous il y a un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes; et un seul Seigneur Jésus Christ, par qui sont toutes choses, et par qui nous sommes. »

SI le Saint Esprit était une personne, pourquoi n’est-il pas mentionné ici? Nous lisons qu’il n’y a qu’un seul Dieu – le Père – et un Seigneur – Jesus-Christ. Et nous lisons que toutes choses existent À TRAVERS le Christ. Donc, c’était le CHRIST qui a tout créé. Ou, on pourrait dire que Dieu le Père a tout créé À TRAVERS le Christ. C’est cela que Éphésiens 3:9 nous dit, « Dieu, qui a tout créé [par Jésus-Christ]. » (Louis Segond version SG21) Col. 1:16 le confirme:  « Tout a été créé par lui… » (Il y a des Écritures supplémentaires qui révèlent cette vérité, comme Jean 1:1-3; 1 Cor. 8:5-6; et Hébreux 1:1-2. Et comment le Christ l’a-t-il fait? Par la puissance de son Saint Esprit. Mais c’était quand même le Christ. Si le Saint Esprit était une personne, Dieu n’aurait pas tout créé à travers la personne du Christ, mais à travers la personne du Saint Esprit. Cela montre que le Saint Esprit ne peut être une personne.

L’esprit comparé à l’eau

Notons maintenant un passage dans Actes 2 qui montre, aussi, que le Saint Esprit ne peut pas être une personne. Actes 2:17 dit: « Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai DE mon Esprit sur toute chair. » Le Saint Esprit ne peut être une personne, car on ne peut pas « verser » une personne et l’on ne peut pas diviser une personne, en envoyant quelque chose DE cette personne en quelqu’un d’autre.

Cherchez aussi Jean 4:10, 14, où l’Esprit est comparé avec de l’eau. Jésus dit à la femme au puits: « Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive…..celui qui boira de l’eau vive qui je lui donnerai n’aura jamais soif. Mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

Plus tard, la Bible, montre très clairement que le Christ parlait ici du Saint Esprit, en la comparant avec l’eau vive à être versé. Nous lisons dans Jean 7:37-39, dans l’Authorized Version (Version autorisée) : « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui… »

Le Christ compare le Saint Esprit avec de l’EAU vive. Nous avons lu plus tôt que Dieu déverse de son Saint Esprit – encore la même analogie de l’eau étant versée sur ou dans les gens est utilisée. Comment une personne peut-elle être comparée à de l’eau à être versé? Certains disent, ceci est juste une analogie. Par exemple, Dieu est comparé à un feu dévorant dans Hébreux 12:29, mais il n’est pas un feu.

Cependant, Dieu ressemble beaucoup à un feu dévorant quand il se révèle aux yeux de l’homme. Remarquez dans Exode 24:17. Dieu n’est représenté NULLE PART, cependant, comme de l’eau qui est déversée. Une telle description ne correspond tout simplement pas à une personne, ce qui montre que le Saint Esprit n’est pas une personne.

L’Esprit du Père et du Fils habite en nous

Actes 2:33 affirme: « Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père le Saint Esprit qui avait été promis, et il [le Christ] l’a répandu, comme vous le voyez et l’entendez.”

Remarquez, il est dit ici que le Christ a reçu le Saint Esprit du Père, et que le Christ a ensuite répandu l’Esprit du Père. Ceci est confirmé, aussi, dans Jean 15:26 où nous lisons les mots du Christ: « Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi. » Encore une fois, on nous dit ici que le Christ nous envoie le Saint Esprit du Père (cf. aussi Jean 16:7).

Notez aussi les mots du Christ dans Jean 14:16-17: « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous – l’Esprit de vérité…car il demeure avec vous, et il sera en vous. » Ici, nous voyons que c’est le Père qui nous donnera le Saint Esprit. Il le fait à travers le Christ, comme nous l’avons lu plus tôt.

[Nous aborderons plus tard dans le livret pourquoi le Saint Esprit est parfois appelé « il » comme c’est le cas dans les deux passages que nous venons de citer. Nous allons démontrer que cela ne prouve pas du tout que le Saint Esprit est une personne.]

Tite 3:5-6 confirme que le Père nous donne le Saint Esprit par Jésus-Christ: « [Dieu] nous a sauvés…par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint Esprit, qu’il a répandu sur nous avec abondance par Jésus Christ notre Sauveur. »

Nous voyons aussi, cependant, dans Jean 14:26, que le Père lui-même nous envoie son Saint Esprit, au nom de Jésus-Christ. Le Christ a dit:
« Mais le consolateur, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. »

Notez que ce n’est pas seulement le Saint Esprit du Père qui demeure en nous. Nous voyons aussi que c’est l’Esprit du Christ qui habite en nous. Gal. 4:6 nous dit: « Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie: Abba! Père! » Nous voyons ici que Dieu le Père a envoyé l’Esprit de son Fils, Jésus-Christ, dans nos cœurs, et parce que c’est l’Esprit de son Fils, nous pouvons appeler Dieu notre Père. Notez, aussi, dans Phil. 1:19: « Car je sais que cela tournera à mon salut, grâce à vos prières et à l’assistance de l’Esprit de Jésus-Christ. » Encore une fois, c’est l’Esprit du Christ qui habite en nous – pas une tierce personne!

Que l’Esprit du Père et du Christ habite en nous devient très clair lors de la lecture de Rom. 8:9: « Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Ici, nous lisons que l’Esprit de Dieu habite en nous, et quand nous n’avons pas l’Esprit de Christ qui habite en nous, nous ne sommes même pas des chrétiens.

Donc, en mettant tous ces passages ensemble, nous pouvons voir que l’Esprit de Dieu le Père et du Christ habite en nous, et que les deux, Dieu le Père et Jésus-Christ, nous envoient, ou versent en nous, le Saint Esprit. Mais comment est-ce possible? N’y a-t-il qu’UN seul Esprit?

Un seul esprit

Il y a clairement un seul Esprit, tout comme il y a un seul baptême, une seule foi, une seule espérance et un seul corps (cf. Éph. 4:4-5). Mais considérez ceci: Bien qu’il y ait un seul baptême, il y a de nombreuses personnes qui sont baptisées. Et même s’il n’y a qu’un seul corps, il y a plusieurs membres de ce corps (cf. 1 Cor. 12:14). Et nous savons que l’UNIQUE Dieu se compose du Père et du Fils, c’est à dire, Dieu n’est pas seulement une seule personne.

La même chose est vraie pour le Saint Esprit. Il n’y a qu’UN seul esprit, mais Dieu le Père et Jésus-Christ sont tous les deux des êtres spirituels, et le Saint Esprit émane de tous les deux. Voilà pourquoi nous pouvons lire au sujet de l’Esprit du Père et l’Esprit du Christ. Quand nous lisons qu’il y a un seul Esprit, cela fait référence à l’unité ou l’harmonie entre Dieu le Père et Jésus-Christ. C’est exactement la même chose lorsque le Christ a dit, « Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10:30). Christ ne voulait pas dire que, le Père et lui était « un seul » être – mais qu’ils étaient « un », ayant le même objectif et but et mentalité et caractère. Quand le Christ a prononcé ces mots, il était clairement une personne distincte de Dieu le Père. Le Christ a dit dans Jean 17:11 que nous devrions tous être un, comme le Père et le Christ sont un spirituellement – pas dans  le sens que nous serions tous un seul être, mais plutôt que nous soyons tous d’un même esprit. Dieu le Père et le Christ sont un spirituellement, et nous devons aussi devenir un spirituellement.

Notez les mots du Christ dans Jean 14:23 « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. » Le Père et Jésus-Christ vivent tous les deux en nous. Jean 14:16-18 confirme aussi que non seulement le Père, mais aussi Jésus-Christ vit en nous, par le Saint Esprit, lorsque le Christ a dit à ses disciples, « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur… l’Esprit de vérité… et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. » Dieu le Père et Jésus-Christ sont tous les deux venus à nous, et ils ont tous les deux fait leur maison chez nous. Ils le font par le Saint Esprit qui découle des deux en nous. Cela prouve, comme nous le verrons dans un instant, que le Saint Esprit ne peut être une personne.

Mais d’abord, retournons en arrière un instant à Jean 7:37-39. Cette Écriture est directement liée au passage dans Jean 14:23 et prouve, aussi, que le Saint Esprit n’est pas une personne. On y lit: « Le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus, se tenant debout, s’écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore (donné), parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. »

Notez que le mot « donné » est en italiques – cela veut dire qu’il n’était pas dans l’original grec; il a été rajouté par le traducteur. D’autres traducteurs présentent ce passage tout à fait différemment : The New Revised Standard Version (Nouvelle version standard révisée) :
« …jusqu’à là il n’y avait pas d’Esprit, parce que Jésus n’était pas encore glorifié ».  The New American Bible (Nouvelle bible américaine) :
« Il n’y avait, bien sûr, pas encore d’Esprit. » The New Jerusalem Bible (Nouvelle bible de Jérusalem): « …car il n’y avait pas encore d’Esprit ».

The Moffatt translation (Traduction Moffat): « … encore il n’y avait aucun Esprit ».

Lorsque nous vérifions cela dans la Interlinear translation (Traduction interlinéaire) du grec, qui rend le texte grec original mot pour mot, nous trouvons la phrase suivante, « …car pas encore était Esprit Saint, parce que Jésus ne encore était glorifié ».

Les traductions allemandes sont toutes assez cohérentes dans leurs interprétations. The Revised Luther Bible (Bible Luther révisée), The Elberfelder Bible (Bible Elberfelder), et The Menge Bible (Bible Menge) affirment toutes, « L’Esprit n’était pas encore là… »

The Zuercher Bible (Bible Zuercher) déclare même, « …le Saint Esprit n’existait pas encore… ». Ils soulignent dans l’Annexe: « Certains ont traduit: “le Saint Esprit n’a pas encore été donné,” parce qu’ils ont été offensés par le texte littéral original ».

Mais comment pourrait-il être ainsi? Comment est-il possible de dire que le Saint Esprit n’existait pas encore, ou était pas encore là, puisque le Christ n’était pas encore glorifié?

La réponse devient claire quand nous considérons que seulement un être divin glorifié peut donner son Saint Esprit à d’autres. Quand le Christ a prononcé ces mots, le Saint Esprit du Père était clairement là, demeurant en lui – mais le Christ a ici fait référence à lui-même. Il a dit: « Que celui qui a soif vienne à MOI. » Et le Christ était un homme quand il a dit cela, et en tant qu’homme, ayant renoncé à sa gloire, il ne pouvait pas donner le Saint Esprit, émanant de lui comme un être divin glorifié, à d’autres. Rappelez-vous, c’était le Saint Esprit du PÈRE (à la différence au Saint Esprit du Christ) qui habitait dans le Christ, et à travers lequel le Christ a fait les œuvres merveilleuses (cf. Actes 10: 38-39).

Pour que le Christ donne son Saint Esprit aux autres, il devait être glorifié avant. Le Christ l’a dit clairement, quand il a dit dans Jean 16:7: « si je ne m’en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai ». Cela prouve donc plusieurs choses: cela prouve que lorsque Jésus-Christ était ici sur terre, il était un homme, ENTIÈREMENT chair. Il n’était PAS humain et divin en même temps. Il n’était pas pleinement homme et pleinement Dieu. Ce passage prouve que le Saint Esprit n’est pas une personne. Plutôt, le Saint Esprit émane d’êtres divins glorifiés. Tant que le Christ n’était pas glorifié, il n’avait pas de Saint Esprit appartenant à lui-même à donner aux autres.
C’est pourquoi le Saint Esprit du Christ glorifié n’était pas encore là – SEULEMENT le Saint Esprit du Père était là.

Mais ensuite, après la résurrection et la glorification Christs, les deux, le Père et le Fils habitent en nous par leur Esprit – le Saint Esprit – qui émane ou provient à la fois du Père et du Fils.

Les passages dans Jean 14:23 et Jean 7: 37-39 (discuté ci-dessus) nous montrent pourquoi le Saint Esprit ne peut pas être une personne ou un être séparé ou distinct au sein de la Divinité: Puisque l’Esprit du Père et du Fils vit en nous, deux personnes vivraient en nous, et la Divinité ne consisterait pas seulement en trois personnes, mais de quatre – Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint Esprit du Père et Dieu le Saint Esprit du Fils. Mais personne ne l’enseigne, à notre connaissance, que Dieu se compose de quatre personnes. Et donc nous pouvons voir, peu importe la façon dont nous regardons cela, que tout le concept que Saint Esprit est une personne distincte n’a aucun fondement biblique!

Un seul médiateur

Jésus est notre médiateur, notre seul médiateur, entre nous et Dieu le Père. Tournez à 1 Tim. 2:5-6, et notez: « Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme. »

Dieu le Père n’est jamais devenu un homme, mais le Christ l’était. Donc, le Christ est le seul médiateur entre Dieu et l’homme, puisque le Christ peut compatir à nos faiblesses, ayant été tenté en tous points, quand il était humain, comme nous le sommes aujourd’hui. Hébreux 4:15 nous dit, « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. »

Passons maintenant à Rom. 8:26, où on nous dit ce que le Saint Esprit fait pour nous: « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »

Ici, nous lisons que l’Esprit intercède pour nous, en d’autres termes, qu’il est un « médiateur » entre Dieu et l’homme. Donc, SI le Saint Esprit était une personne, nous aurions deux médiateurs, Jésus-Christ et le Saint Esprit.

Regardons, cependant, ce que l’on entend par la déclaration que l’Esprit intercède pour nous. Poursuivant dans le verset 27 de Romains 8 on nous dit: « et celui qui sonde les coeurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints ». Et qui est-il exactement qui cherche dans le cœur et qui fait intercession?

La réponse est dans Rom. 8:34: « Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! »

Remarquez, aussi, dans 2 Cor. 3:17: « Or, le Seigneur C’EST l’Esprit; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. »

Ainsi, nous voyons que c’est le Christ, par son Esprit, qui intercède pour nous. (cf. Hébreux 9:15; 7:25; 1 Jean 2:1). Le Père et le Fils sont tous les deux des êtres spirituels. Le Christ nous dit dans Jean 4:24 que DIEU EST Esprit. On nous dit aussi dans 1 Cor. 15:45 que Jésus-Christ, après sa résurrection, est devenu « un esprit vivifiant. » Jésus-Christ était Dieu. Il était un être spirituel avant de devenir un homme, et il est devenu Dieu, un être spirituel vivifiant, au moment de sa résurrection (cf. Tite 2:13).

Regardons brièvement comment le Christ, par son Esprit, intercède pour nous. Bien que Dieu le Père et Jésus-Christ SONT Esprit, ils ont une forme et une silhouette, un corps, des mains, des bras, des yeux, et ainsi de suite, mais ils sont composés d’esprit, non pas de matière. Nous voyons Dieu le Père et le Christ décrit comme étant assis sur un trône. Mais le Christ n’est pas toujours au ciel. Il est apparu à l’homme avant sa naissance comme un être humain, et après sa résurrection. Il reviendra visiblement, assis sur un cheval blanc. Donc, dans ce sens, il est à un certain endroit à un certain moment, mais il EST omniprésent, c’est-à-dire, dans tous les lieux à tout moment, par son Esprit. L’Esprit peut être comparé à l’air qui entoure le globe. L’air est partout. Le Christ l’est aussi, à travers Son Esprit, et c’est par son Esprit que le Christ peut intercéder pour nous auprès du Père, à tout moment, quel que soit l’endroit où il peut se trouver.

Nous avons vu, donc, que le Christ intercède pour nous par son Esprit. Cela démontre que le Saint Esprit ne peut pas être une
personne
, parce que sinon, le Christ ne serait pas le seul médiateur entre Dieu et l’homme – Le Saint Esprit serait un autre ou deuxième médiateur.

Preuves de la trinité?

Il y a quelques Écritures qui peuvent sembler « prouver » le concept de la trinité, mais une étude plus approfondie de ces Écritures révèle que ce ne pas le cas. Regardons de plus près ces Écritures.

Est-ce que 1 Jean 5:7-8 prouve la trinité? 

1 Jean 5:7-8 est probablement le texte le plus fréquemment cité pour « prouver » que Dieu est une trinité. Le New King James Bible traduit cela de cette façon: « Car il y en a trois qui rendent témoignage au ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l’Esprit, l’eau et le sang; et ces trois sont d’accord comme un. »

La façon dont ce passage est traduit dans le New King James Bible est considérée comme un texte de preuve par certains que le Saint Esprit est une personne. Mais cela n’est pas vrai du tout. Avec cette logique étant donnée au verset 7 (« il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un »), on pourrait comprendre à partir du verset 8 (« il ya trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et ces trois sont d’accord comme un ») que l’eau et le sang devraient également être des personnes. Mais personne ne prétend cela.

En plus, la plupart des spécialistes conviennent que les mots dans le verset 7, « dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint Esprit, et ces trois sont un », ont été ajoutés plus tard par l’Église catholique pour « prouver » la trinité, et que ces mots n’étaient pas dans les écrits originaux. Beaucoup de traductions de la Bible et commentaires stipulent que cette phrase en particulier, dénommé « Comma Joanneum », « ne figure pas dans les meilleures autorités et constitue un ajout tardif dans le texte latin ». [Pattloch Bible, Appendice, page 85] (Bible Pattloch, annexe, page 85).

The Zürcher Bible (Bible Zürcher) mentionne dans une note en bas de la page que « ce passage a été ajouté au quatrième siècle dans le texte latin, et seulement au 15e siècle dans certains textes grecs ». The NIV Bible (la Bible NIV) ajoute dans une note en bas de la page que cette phrase particulière est incluse seulement « dans des manuscrits récents de la Bible latine et qu’il ne se trouve dans aucun des manuscrits grecs avant le 16e siècle ». D’autres commentaires soulignent que ces mots sont clairement une falsification et qu’ils ont donc été correctement omis, même comme remarque en bas de la page, dans de nombreuses traductions modernes. Donc, ce passage n’est clairement pas une preuve du tout que le Saint Esprit est une personne divine séparée.

Est-ce que Matt. 28:19 prouve la trinité? 

S’il y a une l’Écriture, à part de celui dans 1 Jean 5: 7-8, qui a été cité plus souvent que tout autre, afin de « prouver » l’existence de la trinité, ce serait Matthieu 28:19. Lisons ce passage, dans son contexte, à partir du verset 18: « (18) Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. (19) Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit (20) et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

Ces paroles de Jésus ne prouvent pas une trinité. Comme le rôle du Christ dans la cérémonie du baptême est vraiment important (cf. Rom 6:1-4; Gal 3:27), le rôle du Père l’est également. C’est Dieu le Père qui a donné son Fils unique comme sacrifice pour nous, afin que nous puissions avoir une vie éternelle. Une fois que nous nous repentons et croyons, nous devrions alors être baptisés comme un signe extérieur de repentance intérieure, pour « enterrer notre vieil homme. » Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, nous devons marcher en nouveauté de vie. Et, cela ne peut être fait qu’avec l’aide du Saint Esprit de Dieu.

Nous devons faire des disciples en les baptisant et en leur apprenant à observer tout ce que le Christ a ordonné. Et, nous baptisons une personne « dans » ou « au » [le mot grec eis peut signifier « dans » ou « à »] « nom » ou la « possession » [le mot grec onoma peut signifier « nom » ou « possession »] du Père et du Fils qui tous les deux sont présents à travers le Saint Esprit. La clause entière, « baptiser au nom de, » en grec, « eis (à) onoma tinos », transmet aussi le sens d’entrer sous « le contrôle » ou « l’autorité » du Père et du Fils (cf. Strong, N° 3836; et William F. Arndt et Wilbur Gingrich, p 575). Et comme nous le verrons dans la section suivante, c’est par le Saint Esprit, émanant du Père et du Fils, que nous sommes en communion avec le Père et Jésus-Christ.

Quand nous sommes baptisés, dans, ou au nom ou à la possession de Jésus, nous reconnaissons que nous sommes baptisés dans sa mort (Rom. 6:3). Lorsque nous sortons de la tombe d’eau, et l’un des ministres de Dieux place ses mains sur nos têtes et demande à Dieu le Père de recevoir le Saint Esprit, émanant à la fois du Père et du Fils, nous reconnaissons que c’est le Saint Esprit de Dieu entrant en nous qui nous permet de marcher dans la nouveauté de vie. Nous reconnaissons également que nous entrons, en cet instant même, dans la famille de Dieu comme des enfants engendrés, mais pas encore nés, de Dieu le Père; et frères et sœurs de notre frère aîné, Jésus-Christ. Dans ce sens, nous devenons la possession ou la « propriété » de la famille de Dieu. Et tout cela est alors rendu possible à travers le Saint Esprit de Dieu qui habite en nous. Donc, plutôt que d’enseigner le personnage du Saint Esprit, Matt. 28:19 enseigne comment Dieu le rend possible, à travers son Esprit en nous, de devenir une partie de la famille de Dieu.

Est-ce que 2 Cor. 13:14 prouve la trinité? 

2 Cor. 13:14 dit: « Que la grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint Esprit soient avec vous tous! »
Comprenez, maintenant, que nous obtenons la communion ou l’association à travers le Saint Esprit, mais notons avec qui nous avons la communion ou l’association. 1 Cor. 1:9 nous dit: « Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à la communion de son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. » (Notez aussi, Phil. 2:1, en soulignant que « consolation en Christ » est la même chose que « soulagement dans la charité » et « union d’esprit ».) Et Jean 1:3 ajoute: « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. »

Notre communion avec le Père et Jésus-Christ est accomplie par le Saint Esprit, qui coule de Dieu en nous rejoignant avec Dieu et nos frères de communion. Le passage en 2 Cor. 13:14 ne nous enseigne pas que le Saint Esprit est un être divin.

Est-ce que Actes 5 prouve la trinité? 

Certains utiliseraient Actes 5:1-9 comme preuve que le Saint Esprit est Dieu, et le troisième membre de la trinité. En guise de contexte, Ananias et Saphira, sa femme, ont décidé de vendre une possession et de donner une partie des gains aux disciples, prétendant cependant, faussement, que c’était tout ce qu’ils avaient reçu. Peter a répondu: « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit… Ce n’est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu » (v. 3-4). Plus tard, il a dit à Saphira, « Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l’Esprit du Seigneur? »

Certains disent que Pierre a comparé dans ce passage le Saint Esprit avec Dieu. Mais Peter n’a pas fait cela. Plutôt, il a dit à Ananias et Saphira que l’Esprit du Dieu – « l’Esprit du Seigneur » – habitait en lui et les autres disciples, et que Dieu était présent à travers son Esprit. Ananias et Saphira n’ont pas seulement menti à des êtres humains, mais au Saint Esprit de Dieu, qui habite dans ces êtres humains, et puisque Dieu le Père et Jésus Christ habitent en nous par le Saint Esprit, ils avaient effectivement menti directement à Dieu le Père et Dieu le Fils. Peter n’a pas dit que le Saint Esprit est Dieu, mais que, grâce au Saint Esprit, Dieu est présent.

Souvenez-vous – Dieu est omniprésent à travers son Esprit. Dans le Psaume 139:7, David, le montre clairement aussi, que Dieu est partout à travers son Esprit. Il demande, « Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face? » Le Saint Esprit n’est pas un être divin distinct ou séparé, mais il émane de Dieu, afin que Dieu, ayant une forme et une silhouette, soit omniprésent.

Nous espérons maintenant que vous pouvez voir comment les Écritures peuvent être détournées pour fournir une soi-disant preuve de quelque chose qui n’est pas vraie du tout, et que la Bible elle-même fournit les réponses si l’on est prêt à chercher et à trouver ces réponses divulguées – les vraies preuves.

Est-ce que la personnification prouve la trinité? 

Qu’en est-il de personnifier ou prêter des attributs humains à quelque chose qui n’est pas une personne? Est-ce une preuve de la trinité? Certains veulent prouver la trinité, et surtout l’idée que le Saint Esprit est une personne divine consciente, en se tournant vers des Écritures qui semblent laisser entendre que le Saint Esprit fait quelque chose, ou qu’il pense et parle. Regardons de plus près certains de ces exemples de personnification.

Le Saint Esprit comparé à l’esprit de l’homme

Un tel exemple se trouve dans 1 Cor. 2:10. Le contexte ici est que quelque chose qui n’est pas physique habite dans chaque être humain. La Bible appelle cette composante non physique en chaque personne « l’esprit chez l’homme » ou « l’esprit de l’homme ». Cet esprit humain distingue l’homme des animaux en intelligence, esprit et capacités. Paul continue en soulignant que chaque personne convertie a également en lui le Saint Esprit, qui distingue l’esprit converti de l’esprit naturel, non converti, dans l’entendement spirituel, la compréhension et la capacité de vivre selon des principes spirituels. Le verset 10 se lit comme suit: « Dieu nous les [les choses spirituelles] a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. »

Cela sonne comme si l’Esprit de Dieu est un être conscient, actif et distinct. Mais posons-nous la question – est-ce que « l’esprit dans l’homme » est un être conscient, actif et distinct? Nous savons qu’il ne l’est pas, parce que lorsque l’homme meurt, « l’esprit de l’homme » remonte à Dieu, mais ni « l’esprit » de l’homme mort ni l’homme mort n’ont une conscience [comme preuve, demander notre livret gratuit, disponible en anglais seulement, Evolution – A Fairy Tale for Adults? (L’Évolution – Une Conte de fées pour adultes?)]

Prenons Psaume 77:6: « Je pense à mes cantiques pendant la nuit, Je fais des réflexions au dedans de mon coeur, Et mon esprit médite. » Bien que le Saint Esprit en nous, ainsi que « l’esprit de l’homme » en nous, font la recherche diligente, « l’esprit de l’homme » n’est pas un être distinct. Donc, le passage dans 1 Cor. 2:10 ne montre pas non plus que le Saint Esprit est un être distinct.

Poursuivons dans 1 Cor. 2:11, la dernière phrase: « …personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. « Cela sonne de nouveau comme un être distinct et conscient. Mais lisons la première partie de cette phrase: « Lequel des hommes, en effet, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui? «

Donc, encore une fois, les deux, l’Esprit de Dieu et « l’esprit de l’homme « « savent » quelque chose. Cette terminologie ne justifie pas la conclusion que le Saint Esprit est un être divin – sinon, « l’esprit de l’homme » devrait être un être aussi, ce qu’il n’est pas.

Remarquez, aussi, ce passage dans Romains 8:16: « Le (Saint-) Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Si le Saint Esprit est une personne, car il témoigne, est-ce que « l’esprit dans l’homme » est une personne aussi, parce qu’il témoigne aussi? Non, « l’esprit de l’homme » n’est pas une personne en plus de l’homme où il réside; autrement dit, il n’y a pas une personne qui vit dans chaque personne. Chaque être humain a un « esprit dans l’homme, »
indépendamment de si la personne est convertie ou pas. Mais une fois convertie, la personne a en plus le Saint Esprit de Dieu qui vit en lui. Le résultat est décrit dans 1 Cor. 6:17: « Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. » En d’autres termes, ils sont devenus, ou deviennent, un en esprit et en objectif. Et voilà pourquoi nous lisons qu’à la fois, le Saint Esprit et notre esprit témoignent du fait que nous sommes enfants de Dieu. Cela ne fait pas en sorte que le Saint Esprit ou notre esprit sont des personnes. Plutôt, c’est une manière figurative de dire que parce que le Saint Esprit qui vit en nous travaille sur et guide notre esprit humain, Dieu nous appelle ses enfants.

La sagesse humaine et l’Esprit du Christ

Poursuivons la lecture en 1 Cor. 2, verset 13, pour voir comment la Bible décrit certains concepts afin de les rendre plus claires pour ceux qui sont appelés par Dieu tandis que d’autres trébuchent à la Parole. Nous lisons: « Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne lasagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour leschoses spirituelles.» Tant le Saint Esprit que la sagesse de l’homme sont décrits ici comme
« enseignant » quelque chose. Mais, tout comme la sagesse humaine n’est pas une personne distincte, ainsi, le Saint Esprit n’est pas une personne distincte non plus. Regardons le verset 16: « Car Qui a connu la pensée du Seigneur, Pour l’instruire? Or nous, nous avons la pensée
de Christ. »

Le Saint Esprit en nous qui nous enseigne et effectue des recherches sur les choses spirituelles pour nous est la pensée du Christ, car le Christ vit en nous par son Esprit. Nous avons maintenant un état d’esprit différent. Nous n’avons plus l’esprit charnel et naturel de l’homme. Et pour rendre ce point très clair, Paul personnifie le Saint Esprit en nous – comme il a personnifié à la fois l’esprit humain et la sagesse humaine. Il voulait montrer quelle grande influence celles-ci ont pour nous spirituellement, mais il n’avait pas l’intention de transmettre que tous ces éléments sont, en fait, des personnes.

L’usage de Paul du mot « esprit » 

Remarquez comment Paul, dans ses écrits, utilise le mot « esprit ». Tournez à 1 Cor. 5:4, où nous lisons: « Au nom du Seigneur Jésus, vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, qu’un tel homme soit livré à Satan… »

Demandons-nous encore – est-ce que l’esprit de Paul, qui était avec les membres de Corinthe, tandis que Paul habitait ailleurs, était une personne qui avait quitté Paul? Bien sûr que non – sinon Paul n’aurait pas pu écrire la lettre, si l’esprit l’avait quitté. Nous lisons dans d’autres endroits que, une fois que l’esprit de l’homme quitte l’homme, l’homme est mort (cf. Jacques 2:26). Donc, ce que Paul nous dit ici, c’est que ses pensées étaient avec les Corinthiens. De même, l’Esprit de Dieu n’est pas une personne non plus, mais la pensée de Dieu que Dieu veut partager avec nous.

Nous devons être prudents, lorsque nous lisons certains passages qui semblent impliquer que le Saint Esprit agit ou fait des choses, de ne pas conclure que ces passages décrivent la personnalité de l’Esprit. Dans la plupart des cas, la vérité devient claire dans le passage, si nous le lisons dans son contexte, et si nous ne citons pas du passage de façon sélective.

Regardons un autre exemple, cette fois dans 1 Cor. 14:14: « Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. » L’esprit de Paul qui prie, est-il une personne? Sinon, pourquoi certains concluons, en se référant aux Romains 8:26, que le Saint Esprit doit être une personne puisqu’il y est dit que l’esprit « prie » (notez de notre discussion plus tôt que, dans tous les cas, c’est effectivement Jésus-Christ qui prie)? En plus, lisons 1 Cor. 14:15: « Que faire donc? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence; je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi avec l’intelligence. »

Donc, si l’esprit de Paul est une personne, est-ce que la
compréhension de Paul est aussi une personne? Après tout, Paul prie avec l’esprit, et avec la compréhension. Mais, la réponse est, l’esprit et la compréhension de l’homme sont personnifiés ici, et la même chose est vraie lorsque la Bible parle du Saint Esprit de Dieu.

Remarquez dans 1 Cor. 16:18: « car ils ont tranquillisé mon esprit et le vôtre ». Cela ne signifie pas, bien sûr, que l’esprit de Paul et l’esprit de tous les Corinthiens étaient des personnes. Plutôt, leurs esprits et leurs êtres entiers étaient rafraîchis ou consolés.

La lettre qui tue 

Notez un autre exemple, traitant directement l’Esprit du Dieu, dans 2 Cor. 3:4-6. Regardons aussi dans le contexte, que ceci doit être une personnification: « Cette assurance-là, nous l’avons par Christ auprès de Dieu… Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie. » Certains disent, voilà la preuve que le Saint Esprit est une personne, car ceci dit que le Saint Esprit  donne la vie. Mais si tel est le cas, est-ce que la lettre est une personne aussi, parce c’est aussi écrit que la lettre tue? Il devrait être assez évident que les deux termes sont utilisés de manière personnifiée.

La chair nous accorde la mort

On peut trouver un exemple similaire dans Gal. 6:8: « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. » Ceux qui disent que cela prouve que le Saint Esprit est une personne, car il nous accorde la vie éternelle, doivent répondre si cela prouve alors que la chair est une personne, aussi, car la chair nous accorde la mort. Encore une fois, les deux termes sont utilisés de manière personnifiée, pour clarifier un certain concept – si nous suivons nos propres désirs charnels, nous mourrons, mais si nous suivons Dieu qui nous enseigne par son Esprit en nous, nous allons vivre.

Mais remarquez ce que tout cela tous veut dire. Puisque tous ces concepts abstraits, quine sont clairement PAS des personnes, telles que la lettre qui tue et la chair qui tue, sont personnifiés, et qu’ils sont comparés avec le Saint Esprit en même temps, cela indique fortement que le Saint Esprit n’est pas une personne, non plus, mais qu’il est également personnifié pour démontrer une certaine pensée de la manière la plus puissante. 

Nous avons vu, bien sûr, des autres passages, que le Saint Esprit n’est pas une personne. Mais ceux qui utilisent des passages dans lesquels le Saint Esprit est personnifié pour montrer que le Saint Esprit est une personne ne réalisent pas que leurs arguments vont contre eux et que les passages mêmes qu’ils citent indiquent le contraire. 

Le Saint Esprit nous parle 

Considérons ce passage dans Hébreux 3:7-11: « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint Esprit: Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte, Le jour de la tentation dans le désert, Où vos pères me tentèrent, Pour m’éprouver, et ils virent mes oeuvres Pendant quarante ans. Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis: Ils ont toujours un coeur qui s’égare. Ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai donc dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! »

La façon dont cela est rédigé, c’est le Saint Esprit qui parle et qui dit que les pères se sont rebellés contre lui, qu’il était en colère, et qu’ils n’entreront pas dans son repos. Mais qui a réellement dit ces mots? Qui était celui qui s’est mis en colère à propos les transgressions et la rébellion des pères?

Notez dans Nombres 14:20-23: « Et l’Éternel dit: Je pardonne, comme tu l’as demandé. Mais, je suis vivant! et la gloire de l’Éternel remplira toute la terre. Tous ceux qui ont vu ma gloire, et les prodiges que j’ai faits en Égypte et dans le désert, qui m’ont tenté déjà dix fois, et qui n’ont point écouté ma voix, tous ceux-là ne verront point le pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner, tous ceux qui m’ont méprisé ne le verront point. »

C’était le Seigneur (Yahvé) qui l’a dit. Comme nous le savons par d’autres passages, le Seigneur de l’Ancien Testament qui a parlé directement avec Moïse et les autres était Jésus-Christ, pas le Père. Le Christ a fait remarquer que personne n’a jamais vu Dieu le Père (Jean 1:18). Mais Moïse, par exemple, a vu « la forme du Seigneur ». (Nombres 12: 8). Moïse a, alors, vu le deuxième être divin dans la famille de Dieu – celui qui allait être connu comme Jésus-Christ. Et donc, le Christ était avec le peuple de l’ancien Israël, par son Esprit.

Notez cela dans 1 Cor. 10:4,9: « et qu’ils [les israélites sous Moïse] ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.. Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d’eux, qui périrent par les serpents… ».

Notons, aussi, 1 Pierre 1:10-11: « Les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui vous était réservée, ont fait de ce salut l’objet de leurs recherches et de leurs investigations, voulant sonder l’époque et les circonstances marquées par l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies. »

Par conséquent, le Saint Esprit qui « parle » dans le passage dans le livre des Hébreux, ou qui témoigne au sujet des souffrances et de la gloire du Christ, c’est l’Esprit du Christ. Le Saint Esprit n’est pas une personne, mais le personnage du Christ était présent parmi les israélites à travers son Esprit, et le Christ leur parlait par son Esprit. Que le Saint Esprit, émanant à la fois du Père et du Fils, ne peut pas être une personne, devient clair lorsque l’on considère que le Saint Esprit du Christ (par opposition au Saint Esprit du Père) n’était pas présent lorsque le Christ a vécu sur la terre comme un être humain, comme nous l’avons déjà vu. C’était le Saint Esprit du Christ qui habitait dans les prophètes d’autrefois, mais le Saint Esprit du Christ n’existait pas, quand le Christ a donné sa gloire pour devenir un homme. Par conséquent, le Saint Esprit de Christ, le Fils, ne peut pas être une personne.

Le Saint Esprit nous rend témoignage

Notez ceci dans : Héb. 10:15-16: « C’est ce que le Saint Esprit nous atteste aussi; car, après avoir dit: Voici l’alliance que je ferai avec eux, Après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai mes lois dans leurs coeurs, Et je les écrirai dans leur esprit, il ajoute: Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. »

Ici on nous dit en premier que le Saint Esprit dit quelque chose, et puis, que le Seigneur le dit, et ensuite, que le Saint Esprit le dit. Donc les Écritures utilisent ici les termes « le Seigneur » et « le Saint Esprit » de façon interchangeable. Évidemment, c’est le Saint Esprit de Jésus-Christ que témoigne – en d’autres termes, le Christ parle à travers son Esprit. Mais cela ne signifie pas que le Saint Esprit est une personne. 

Certains ont fait remarquer que le Saint Esprit parle à différentes églises dans le livre de l’Apocalypse, et ont conclu que cela doit signifier, alors, que l’Esprit Saint est une personne. Toutefois, considérons tout d’abord que le fait que le livre de l’Apocalypse parle constamment du Père et de l’Agneau, Jésus-Christ, mais le Saint Esprit n’est jamais mentionné une seule fois comme une personne ou un être. Le Père et l’Agneau vivront dans le Nouveau Jérusalem – mais aucune mention du Saint Esprit.

Quand nous lisons que « l’Esprit » parle aux églises, nous devons comprendre que la révélation vient de Dieu le Père qui l’a donné à Jésus-Christ (Apocalypse 1:1). Donc, l’Esprit qui parle aux églises est à nouveau l’Esprit du Christ – c’est le Christ, par son Saint Esprit, qui révèle et transmet le message qu’il avait reçu du Père.

On peut voir la même chose à partir du livre des Actes. Dans Actes 16:6 et 7, nous lisons que le « Saint Esprit » a interdit aux disciples de prêcher en Asie, et même d’aller à un certain endroit. Dans Actes 20:22-23, nous lisons que le Saint Esprit a témoigné à Paul dans chaque ville où les chaînes et les tribulations l’attendaient. Mais comment le Saint Esprit a-t-il fait cela?

Actes 21:4, 11 nous donne un indice. Nous lisons: « Nous trouvâmes les disciples, et nous restâmes là sept jours. Les disciples, poussés par l’Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem…et [un certain prophète] vint nous trouver. Il prit la ceinture de Paul, se lia les pieds et les mains, et dit: Voici ce que déclare le Saint Esprit: L’homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le lieront de la même manière à Jérusalem, et le livreront entre les mains des païens. »

Nous voyons que les gens parlaient, inspirés par le Saint Esprit. Passons maintenant à Actes 23:11, pour savoir qui a réellement donné ces prophéties par la bouche de ces prophètes: « La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul, et dit: Prends courage; car, de même que tu as rendu témoignage de moi dans Jérusalem, il faut aussi que tu rendes témoignage dans Rome. »

C’était Jésus-Christ qui, par son Esprit, inspirait les gens à parler. Ces passages que nous avons lus ne nous disent pas que le Saint Esprit est une personne.

Le Saint Esprit nous enseigne

Certains prétendent que le Saint Esprit doit être une personne parce que la Bible dit que l’Esprit nous enseigne. Mais cette argumentation n’est pas convaincante. Prenons en note 1 Jean 2:27, que certains ont cité à l’appui de leur affirmation que le Saint Esprit doit être une personne. Il dit:  « Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne; mais comme son onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés. »

Nous comprenons que l’onction dont on parle ici est une référence au Saint Esprit. Mais il faut noter, encore une fois, qui nous enseigne réellement. Tournez à 1 Thess. 4:9: « Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres. »

Lorsqu’il est utilisé sans clarification, la référence à la personne de « Dieu » dans le Nouveau Testament est généralement une référence au Père. (Cependant, le mot « Dieu » peut s’appliquer à Jésus-Christ aussi. Cf. Tite 2:13). Notez dans 1 Cor. 3:23 et Jean 6:45: « Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Ainsi quiconque a entendu le Père et a reçu son enseignement vient à moi. »

C’est Dieu le Père qui nous enseigne. Et puisque Dieu le Père et Jésus-Christ sont un, et des êtres divins, et puisque le Christ ne nous enseigne que ce qu’il a entendu du Père (cf. Jean 8:28), il est également correct, alors, que le Christ nous enseigne (1 Jean 5:20). Les deux le font à travers le Saint Esprit qui émane d’eux. Donc, ils nous enseignent à travers le Saint-Espirit – mais cela ne fait pas du Saint Esprit un être divin.

Le Saint Esprit – c’est un « Il »? 

Certains prétendent que le Saint Esprit doit être une personne et un être divin, car il est mentionné dans la Bible dans de nombreux endroits comme « Il ». Cependant, comme nous allons le voir, cet argument est vraiment l’un des plus erronés. Tout d’abord, nous devons prendre en note que plusieurs traductions de la Bible ont délibérément choisi de rendre certains passages de manière à laisser entendre que le Saint Esprit est une personne, tandis que d’autres traductions sont, en général, beaucoup plus précises et fidèles au texte original. Par exemple, si vous lisez Rom. 8:16 dans la New King James Bible, ou dans de nombreuses autres traductions modernes, vous trouverez le rendu suivant: « L’Esprit lui-même (masculin comme dans “il” – ou He en anglais) rend témoignage…»  Cela pourrait donner l’impression que le Saint Esprit est une personne. The Authorized Version (Version autorisée) traduit, cependant, « l’Esprit lui-même (“itself” en anglais – ici voulant dire ni un homme, ni une femme, mais une entité neutre, comme la force ou le vent, par exemple) rend témoignage… ». Cette traduction est exacte, car conforme à la grammaire grecque et anglaise.

Dans de nombreuses langues, chaque nom a un sexe qui est masculin, féminin ou neutre. C’est strictement une question de grammaire. Par exemple, dans la langue allemande, le mot pour « cheval », « Pferd, » est neutre, alors que le mot pour « chien » « Hund », est masculin, et le mot pour « chat », « Katze », est féminin. En outre, le mot « arbre », « Baum », est masculin, tout comme le mot pour « voiture », « Wagen », alors que le mot pour « sapin », « Tanne », est féminin, et le mot pour « porc », « Schwein », est neutre. Plus déroutant, peut-être, les mots allemands pour « souffle », « vent », et « esprit », c’est à dire, « Atem », « Wind », et « Geist », sont tous masculins. On peut donc voir clairement que le genre du nom ne nous dit rien sur la nature du nom – peu importe que ce soit une personne, un animal, une plante, un objet ou une chose.

C’est la même chose en grec. Le mot grec pour « esprit », « pneuma », est neutre. Par conséquent, tous les pronoms se référant à « pneuma » devraient être traduits fidèlement comme « it » dans la langue anglaise. Ceux qui ont décidé arbitrairement de traduire les pronoms comme « il », ou même « Il », (masculin) plutôt qu’une entité neutre, ni masculine, ni féminine (comme « it », en anglais) en se référant au Saint Esprit l’ont seulement fait dans le but de transmettre leurs fausses croyances dans la personnalité du Saint Esprit. En outre, si les traducteurs étaient compatibles, il faudrait qu’ils traduisent de nombreux pronoms de mots hébreux faisant référence à l’Esprit comme « elle », puisque dans la majorité des cas, des noms avec un genre féminin décrivant l’Esprit sont utilisés dans l’Ancien Testament.

Il ya un nom particulier qui fait référence au Saint Esprit et qui est masculin en grec. Ce nom est « parakletos » et a été traduit en anglais par « Aide » ou « Consolateur ». (cf. par exemple, Jean 14:16-17.). Puisque le nom est masculin en grec, les pronoms s’y rapportant sont également masculins en grec. Mais cela est strictement une question de grammaire, non pas de sens. De traduire ces pronoms comme masculin en anglais (ou en français), cependant, donne une impression totalement fausse.

Les questions de grammaire et de sexe des noms dans une langue particulière ne déterminent pas si les noms sont des personnes, des plantes, des choses ou des objets. Des traductions trompeuses ne doivent pas être utilisées pour tirer des conclusions doctrinales.

Personnification d’objets morts

Nous avons déjà vu que la Bible personnifie parfois le Saint Esprit. Cela ne devrait pas être une surprise. Il faut que nous comprenions tous que la Bible personnifie souvent des objets morts ou concepts, ou animaux sans voix – en leur donnant la parole, des sentiments, des actions ou autres comportements conscients. Il convient, par conséquent, de ne pas être surpris que le Saint Esprit de Dieu soit parfois décrit de cette façon. Mais, comme nous l’avons vu, cela ne prouve pas que c’est une personne distincte, ou un être divin dans une trinité.

Prenons note de certains de ces exemples bibliques de personnification.

La sagesse divine – c’est une personne? 

Proverbes 1, décrit la « sagesse divine ». La sagesse, bien sûr, n’est pas une personne, mais regardons ce que nous pouvons lire à ce sujet, en commençant par le verset 20: « La sagesse crie dans les rues, Elle élève sa voix dans les places: Elle crie à l’entrée des lieux bruyants;… elle fait entendre ses paroles: » Et puis, en commençant par le verset 22, nous pouvons lire ce que la « sagesse » nous dit en citations directes. Donc, nous voyons que la sagesse de Dieu est personnifiée ici, mais ce n’est clairement pas une personne.

Nous voyons la même chose répétée dans Proverbes 8. En commençant par le verset 1, nous lisons, « La sagesse ne crie-t-elle pas? L’intelligence n’élève-t-elle pas sa voix?… (3) À côté des portes…elle fait entendre ses cris: » Et, à nouveau, en verset 4, nous trouvons exactement ce que la sagesse dit. C’est donné en citations avec la sagesse qui parle elle-même, en criant, (30) : « L’Éternel m’a créée la première de ses oeuvres… (27) Lorsqu’il disposa les cieux, j’étais là… (30) J’étais à l’oeuvre auprès de lui… (32) Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies! »

Et, encore une fois, Proverbes 9:1-6 personnifie la sagesse et la laisse parler à nous, comme si elle était un être à part. Mais, elle ne l’est pas. La sagesse est une des caractéristiques de Dieu. Et c’est Dieu qui doit nous donner sa sagesse, si nous voulons vivre selon les normes de Dieu. Notons ceci dans Proverbes 2:6: « Car l’Éternel donne la sagesse; De sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence. » Pouvons-nous voir combien la relation entre Dieu et la sagesse est parallèle à la relation entre Dieu et son Saint Esprit? Après tout, nous recevons la sagesse divine à travers l’Esprit de Dieu. La sagesse et le Saint Esprit sont tous les deux personnalisés, mais aucun d’entre eux n’est, en fait, une personne.

L’amour de Dieu – c’est une personne? 

Puisque nous parlons de quelques-uns des attributs ou caractéristiques de Dieu que la Bible personnifie parfois pour éclaircir pour nous l’importance de ceci, notons un autre exemple dans 1 Cor. 13:4-7. Dans ce passage, l’amour (la charité) de Dieu est décrite d’une certaine façon comme si elle était une personne, mais elle n’est pas, bien sûr, une personne:

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. »

Seulement une personne ou d’un être peut refuser d’envier, se comporter d’une certaine manière, penser, se réjouir ou croire. Ici, la charité est décrite comme faisant cela, comme si l’amour était une personne. Elle n’est pas une personne, bien sûr, mais l’une des caractéristiques les plus prononcées de Dieu, qui nous est donnée, à travers l’Esprit de Dieu qui vit en nous. Et, donc, tout comme la charité n’est pas une personne, mais personnalisé, le Saint Esprit de Dieu n’est pas une personne, non plus.

La foi de Dieu – c’est une personne? 

Notez maintenant un exemple supplémentaire. Nous trouvons un autre caractéristique de Dieu décrit comme une personne dans 2 Timothée 1:5: « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, qui habita d’abord dans ton aïeule Loïs et dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, habite aussi en toi ».

La foi de Dieu est décrite ici comme habitant dans une personne. D’autres traducteurs disent même que la foi vit en eux. Seule une personne, non pas un concept abstrait ou un attribut de quelqu’un d’autre, peut habiter ou vivre. Donc, ici, la foi de Dieu est personnifiée, mais la foi de Dieu n’est clairement pas une personne ou un être distinct au sein de la Divinité. Le Saint Esprit n’est pas une personne distincte, non plus, bien que nous lisons à plusieurs reprises que le Saint Esprit habite ou vit en nous.

Le Péché – c’est une personne? 

Cependant, ce n’est pas seulement les attributs de Dieu qui sont parfois présentés de manière personnifiée. De même, des concepts erronés, que nous devons surmonter, sont également personnifiés. Notez cela dans Romains 6:12, 14: « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises…Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous… »

Le péché est dépeint comme un dominateur, un ennemi qui ne doit pas nous conquérir. Au contraire, nous devons le conquérir, comme s’il était une personne. Cela nous fait penser à un avertissement similaire que Dieu donna à Caïn dans Genèse 4:7: « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi: mais toi, domine sur lui. »

Le sang – c’est une personne? 

Nous trouvons aussi un mélange intéressant d’êtres conscients et des concepts, attributs ou idées inconscients dans Hébreux 12:22-24. Tandis que certaines des choses mentionnées ici ne sont clairement pas des personnes, elles sont toutes décrites comme si elles l’étaient: « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblé des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. »

Par exemple, le sang de l’aspersion ne parle pas en soi; pas plus que le sang d’Abel. Mais la Bible le représente de cette façon, comme si le sang était un être conscient. Et Dieu avait introduit cette pensée dès le début, dans la Genèse 4:10: « Et Dieu dit: Qu’as-tu fait? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. » Encore une fois, le sang est personnifié ici, comme ayant une voix réelle, pour montrer l’ampleur et de la gravité de ce que Caïn avait fait.

Les cieux, la terre, fleuves, les collines – sont-ils tous des personnes? 

Il y a un grand nombre de places où la Bible donne des attributs, de la personnalité et de la conscience à des choses qui ne les possèdent pas – mais ils sont personnifiés, comme si elles allaient agir ou se comporter comme des êtres humains.

Notez dans Romains 8:22: « Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. » La création est dépeinte ici comme une femme en travail. Elle (la création) est personnifiée, personnalisée. Mais c’est juste une image.

Remarquez aussi dans Ésaïe 49:13: « Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l’allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l’Éternel console son peuple, Il a pitié de ses malheureux. » Encore une fois, nous voyons comment les sentiments et les émotions et la conduite personnelle sont attribués à la création de Dieu.

Notez, aussi, Ésaïe 55:12: « …Les montagnes et les collines éclateront d’allégresse devant vous, Et tous les arbres de la campagne battront des mains. » Bien sûr, ceci est clairement une image. Les arbres ne tapent pas des mains, et les collines ne chantent pas. Tout le monde comprend que cela est une image. Mais quand nous lisons que le Saint Esprit de Dieu parle, tout à coup les gens supposent que cela doit signifier que le Saint Esprit est une personne.

Le livre des Psaumes est rempli de descriptions personnifiées. Regardons seulement quelques-uns:

Psaume 96:11-13: « Que les cieux se réjouissent, et que la terre soit dans l’allégresse…Que la campagne s’égaie avec tout ce qu’elle renferme, Que tous les arbres des forêts poussent des cris de joie, Devant l’Éternel! Car il vient, Car il vient pour juger la terre. »

Psaume 148:2-4, 7-11: « Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses armées! Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses! Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux!… Louez l’Éternel du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes, Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres, Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres, Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux ailés, Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous les juges de la terre… »

Dans ce passage, des anges, des hommes, des animaux et des plantes, ainsi que des objets inanimés ou inconscients tels que l’eau, les planètes et les étoiles, sont tous invités à louer le Seigneur, comme si elles étaient toutes des personnes. Pourtant, personne ne prétendrait que l’eau, par exemple, est une personne avec des sentiments, des émotions, ou une capacité de raisonner. Il est entendu que ce passage dans les Psaumes décrit de la grandeur de Dieu, le Créateur.

La famille de Dieu est destinée à croître

La fausse notion de la trinité ne transmet pas seulement une image totalement fausse

de Dieu – elle cache aussi le vrai objectif de l’existence de l’homme. La majorité ne comprend pas et ne croit pas que c’est le destin de l’homme de devenir Dieu.

Dieu est une famille – présentement composée du Père et du Fils. Grâce à la puissance de son Saint Esprit, nous pouvons devenir une partie de la famille de Dieu. Plutôt que d’être une trinité fermée pour toute l’éternité, Dieu élargit sa famille en se reproduisant lui-même en nous. Les vrais chrétiens sont déjà appelés les enfants engendrés de Dieu si son Esprit habite en eux. Nous ne sommes pas encore glorifiés ou nés de nouveau, et ce n’est pas encore apparu ou manifesté, ce que nous allons être – notamment, des enfants nés de nouveau de Dieu. Nous savons que lorsque Jésus-Christ apparaîtra, nous allons devenir des enfants nés de nouveau de Dieu – nous serons alors comme lui et nous allons le voir comme il estle premier-né entre plusieurs frères (cf. 1 Jean 3:1-2; Romains 8:29).

Le concept de la trinité qui enseigne que Dieu est – et qu’il a toujours été – Père, Fils et Saint Esprit, cache et obscurcit le fait que Dieu est une famille. Au début, il y avait deux êtres divins – un appelé la Parole ou le Porte-parole ainsi que d’un autre être, dénommé Dieu. (Jean 1:1). Mais la Parole était Dieu, aussi, puisque « Dieu » est un nom de famille. La Parole a été faite chair – Il a été connu comme Jésus-Christ (Jean 1:14), tandis que l’autre être divin, le « plus haut » dans la Divinité, a été connu comme le « Père ». Le Christ est né de nouveau comme le Fils de Dieu dans la résurrection (Romains 1:1-4). Avant l’époque du Nouveau Testament, Dieu n’était pas encore connu comme le « Père », et la Parole n’était pas encore connue comme le « Fils ». Mais le Christ est maintenant le Fils de Dieu – et, il est aussi le premier-né entre plusieurs frères. Vous aussi, vous pouvez devenir engendré et, au moment de la résurrection, un « fils de Dieu » né de nouveau. Le faux concept d’une trinité fermée cache totalement cette vérité géniale. Si vous voulez en savoir plus au sujet de votre potentiel ultime, veuillez écrire pour obtenir notre livret gratuit, « The Gospel of the Kingdom of God ». (Actuellement disponible en anglais seulement)

Nous avons vu dans ce livret que Dieu n’est pas une trinité fermée. Plutôt, Dieu le Père et Jésus Christ, le Fils, sont une famille aimante. Le Père a donné son Fils unique pour nous afin que vous et moi puissions rejoindre sa famille et avoir la vie éternelle. Dieu veut que nous l’adorions  « en esprit et en vérité (Jean 4:24) ». Veillons à ce que nous le fassions.

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