La presse internationale a récemment mentionné que les catholiques, les orthodoxes, et beacoup de protestants croient que Marie était vierge pendant toute sa vie. On prétend que ceux qui étaient appelés “les frères de Jésus” dans la Bible étaient en fait Ses cousins (Zenit, le 15 mai, 2003). Est-ce également votre compréhension?

Non. La Bible révèle clairement que Marie, bien qu’elle fut vierge lorsqu’ ” elle tomba enceinte (par l’action) du Saint-Esprit “(Matthieu 1:18-20 et Luc 1:27-35), a eu d’autres enfants après la naissance de Jésus-Christ. Dans Matthieu 1:24-25 (du moins dans certaines versions) nous trouvons que Joseph “n’a pas connu” Marie [une expression biblique pour l’intimité conjugale, incluant les relations sexuelles, lisez Luc 1:34] “JUSQU’À ce qu’elle eût enfanté un fils (PREMIER-NÉ).” Le mot “jusqu’à” signifie que Joseph a eu des rapports avec Mary après la naissance de Christ. Le même mot grec pour “jusqu’à” est employé dans Matthieu 2:15 et Matthieu 5:26, montrant un changement dans les circonstances après un événement donné.

De plus, Marie a donné naissance à son fils premier-né (lisez aussi Luc 2:6-7). Le mot “premier-né” est traduit du mot grec “prototokon.” Il signifie “le PREMIER-né parmi d’autres enfants,” indiquant que d’autres seraient nés plus tard. Il NE signifie PAS “seul enfant.” Le mot grec pour “seul enfant” est “monogenes.” Il est employé dans Luc 7:12, se référant à un homme mort qui était “le fils unique de sa mère.” Le Christ, cependant, N’était PAS le fils unique de Sa mère.

Les Juifs savaient que le Christ avait des frères et des soeurs, et qu’Il n’était pas le seul enfant de Marie. Remarquez ce qui est écrit dans Matthieu 13:54-56:
“Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?”

Les Juifs témoignent du fait que le Christ avait quatre frères et au moins deux sœurs, si ce n’est plus. Après tout, n’avaient-ils pas demandé, “Et Ses soeurs, ne sont-elles pas TOUTES parmi nous ?”
Malgré la clarté de ces versets bibliques, certains soutiennent que le Christ n’avait pas de frères, mais seulement des cousins. Cependant, le mot grec pour “frère,” employé dans Matthieu 13:55, est “adelphos” [signifiant “un frère de la même matrice”] (lisez, aussi, Matthieu 1:3 et Matthieu 4:21.) Le mot grec pour “cousin” est “exadelphos,” signifiant littéralement, “de frères.” Ce mot N’est PAS employé pour désigner les frères du Christ.

Pendant Sa vie, les frères du Christ ne croyaient pas en Lui (Jean 7:3-5). Après Sa mort et Sa résurrection, nous trouvons cependant quelques uns de Ses frères parmi ses disciples (Actes 1:13-14 et lisez aussi I Corinthiens 9:5). Le Christ est apparu après Sa résurrection à Son frère Jacques (I Corinthiens 15:7), l’aîné de Ses frères. Jacques plus tard est devenu un apôtre influent dans l’Église du Nouveau Testament (Galates 1:18-19 et Galates 2:9, 11-12; et Actes 12:16-17 et Actes 15:13-21 et Actes 21:18). Il est aussi l’auteur de “l’Épître de Jacques” dans le Nouveau Testament.
Après la mort violente de Jacques (il a été lapidé apparemment, vers 62 A.D.), il a été remplacé par Simon, le frère du Christ, dans son rôle dans l’Église. Selon la croyance, Simon est mort aux alentours de 100 A.D.

Aucune trace n’a été conservée d’un quelconque rôle joué par le frère du Christ Jose ou Joseph dans l’Église. Cependant, le cadet de Ses frères, Judas ou Jude, a écrit “l’Épître de Jude.” Il s’identifie dans sa lettre, au verset 1, comme “le frère de Jacques,” l’aîné des frères du Christ.

La Bible indique clairement que Jésus a eu quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. La croyance que Marie est restée une vierge toute sa vie n’est clairement pas biblique.

J’ai remarqué que vous employez l’expression, “Nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel.” Cette expression est employée par beaucoup d’églises protestantes, pour dire que le Christ nous accepte comme nous sommes, sans aucun changement de notre part. Je sais que vous n’enseignez pas cela, mais ne serait-il pas préférable d’éviter d’employer l’expression “accepter le Christ comme notre Sauveur personnel”?

Il est bien évidemment vrai, que la Bible enseigne que nous devons changer, et que Jésus-Christ ne nous accepte pas “comme nous sommes.” Notre nouvelle brochure, intitulée, “Baptism – a Requirement for Salvation?” explique en détail que nous devons nous repentir avant que le Christ ne nous accepte – et, avant que nous puissions L’accepter correctement.

Le simple fait que certains font un mauvais emploi et une mauvaise application d’un terme biblique n’est pas une raison suffisante pour que nous ne l’employions pas. Par exemple, beaucoup de gens prêchent un faux d’évangile (lisez Galates 1:6-9), ou même un faux “Jésus” (lisez 2 Corinthiens 11:4). Cela ne signifie pas, pourtant que l’Église de Dieu doive éviter d’employer les termes “évangile” ou “Jésus.”

Quant à l’expression, “acceptant Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel,” l’Église a utilisé pendant longtemps cette phrase (comme elle a utilisé pendant longtemps, bien évidemment, les termes “l’évangile” ou “Jésus”). Dès 1948, M. Armstrong a écrit sur le sujet de “notre acceptation de la mort, l’ensevelissement et la résurrection [du Christ],” et notre croyance “en Jésus-Christ comme Sauveur personnel.” (Lisez l’ancienne brochure de l’Église Universelle de Dieu au sujet du baptême d’eau, droit d’auteur 1948, 1954, et 1972, pages 11 et 15.)

Ces expressions sont bibliques. Nous comprenons, bien sûr, que croire à Christ (comparez Actes 19:4 et Romains 10:14 et Philippiens 1:29 et 1 Timothée 1:16) implique de lui obéir (lisez Matthieu 7:21-23 et Luc 6:46 et Jean 15:14). Notre nouvelle brochure au sujet du baptême traite de cette vérité dans les moindres détails. Nous devons en effet accepter le sacrifice de Christ et Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel. Nous devons également accepter Dieu le Père comme notre Sauveur personnel, car TOUS LES DEUX méritent ce titre. Souvenez-vous ce que nous lisons dans Jean 3:16 « Dieu [le Père] a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Il est écrit dans plusieurs passages que Jésus-Christ est notre Sauveur personnel. Nous lisons dans Ésaïe 43:3, où il est fait mention de “l’Éternel” de l’Ancien Testament – généralement en référence à Jésus-Christ : « Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Le Saint d’Israël, ton sauveur. » Luc nous dit également dans Luc 1:47 que Dieu le Père est notre Sauveur personnel. Lorsque l’ange a dit à Marie qu’elle donnerait naissance à Jésus, elle a déclaré : « Et mon esprit se réjouit en Dieu, MON SAUVEUR. »

Le Christ a été reconnu par les Samaritains comme étant le « Sauveur du monde » (Jean 4:42). Alors que Dieu le Père est appelé « le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants » (1 Timothée 4:10).

Dans 2 Timothée 1:10, le Christ est appelé « NOTRE Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. » Dans Tite 1:4, Paul souhaite à Tite « que la grâce et la paix […] de la part de Dieu le Père et de Jésus Christ NOTRE Sauveur!

La Bible véhicule le concept de l’acceptation de Jésus-Christ – et ce qu’Il a fait et ce qu’il fait encore pour nous – comme notre Sauveur personnel. C’est-à-dire, que nous devons accepter le Christ comme celui qui est mort pour nous individuellement et personnellement, et qui a de cette façon rendue accessible une voie qui nous permet d’échapper à la mort et d’obtenir le salut. Le Christ est mort pour vous et moi. L’étonnante et époustouflante vérité fait que si vous aviez été la seule personne sur la terre, et si vous n’aviez péché qu’une seule fois, le Christ serait quand même mort pour vous, afin de vous offrir le salut. Sa mort doit être perçue de façon personnelle. Paul l’a comprise de cette façon. Bien qu’il ait expliqué que le Christ est mort pour nous tous, il a également souligné le sacrifice très personnel que le Christ lui a accordé. Il déclare dans Galates 2:20 que le Christ, le fils de Dieu, « m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour MOI. »

Nous lisons dans Colossiens 2:6 « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus Christ, marchez en lui. » La Revised English Bible, et ainsi que la Luther Bible et la Menge Bible, traduit cette phrase comme suit : « Puisque vous avez ACCEPTÉ le Christ Jésus COMME Sauveur, vivez en harmonie avec lui. »

Avant être baptisés, nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel qui a été disposé, de par Son sacrifice, à payer l’amende de nos péchés à notre place (lisez Romains 6:23). Nous devons également accepter Jésus-Christ comme Celui qui vit actuellement en nous. Après tout, nous SERONS SAUVÉS par le Christ vivant en nous. Nous pouvons lire dans Romains 5:8-10 :

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils [en acceptant le sacrifice de Christ, le processus de notre salut a commencé], à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. » Le Christ est disposé à demeurer en nous, mais nous devons Le suivre et lui être soumis. Notre salut ultime viendra lorsque nous serons transformés en êtres spirituels.

Nous lisons que nous “serons sauvés” par la vie de Christ. Paul dit dans Galates 2:20 : « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi […] » Dieu le Père et Jésus-Christ demeurent dans une personne convertie, par le Saint-Esprit. Le Christ nous a dit dans Jean 14:23 : « […] Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons NOTRE demeure chez lui. » (Afin d’en apprendre davantage sur l’enseignement biblique traitant de la présence du Père et le Fils dans une personne convertie, il vous suffit de demander notre brochure intitulée, Is God a Trinity? Elle vous sera envoyée sans aucune obligation de votre part.)

Il est donc approprié de dire que nous devons accepter Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel, pourvu que nous comprenions ce la pleine signification de cette expression.

Dans votre Update, vous avez expliqué que le Christ est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits. Le Christ n’a-t-Il pas également dit qu’Il resterait mort pendant trois jours? Puisqu’Il est mort avant d’avoir été placé dans le tombeau, a-t-Il été ressuscité et est-il resté vivant dans le tombeau pendant un moment avant d’en sortir ?

Dans Matthieu 12:40 le Christ déclare, “Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.” (Nouvelle Version Segond Révisée, 1978). Dans Jean 2:19 le Christ leur a dit, “. . . Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai.” Dans Jean 2:21 il est écrit: “Mais il parlait du Temple de Son corps.”

Dans cette section, nous traiterons des questions suivantes qui correspondent à ces versets:
1) Le Christ a-t-Il été mort pendant 72 heures précisément?
2) Le Christ est-Il resté dans le tombeau pendant 72 heures précisément?
3) Comment pouvons-nous concilier ces deux Écritures puisqu’elles semblent se contredire?
4) Le Christ était-Il mort pendant tout son séjour dans le tombeau?

Dans Jean 2:19, le Christ dit, “Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai,” Il ne parlait pas spécifiquement d’une période précise de 72 heures à compter de Sa crucifixion. Comme nous examinerons dans ce Q&R – par définition – la crucifixion s’est déroulée pendant plusieurs heures. Elle a commencé vers 9 heures mercredi matin. Le Christ est mort vers 3 heures l’après-midi. Il a été mis dans le tombeau vers 18 heures. Comme M. Armstrong l’a démontré dans son brochure, “La Résurrection N’A Pas eu Lieu un Dimanche” – le Christ devait “être ressuscité au bout de trois jours après avoir été DÉTRUIT, ou crucifié ET enseveli . . .”

Le Christ, en déclarant ce qui est écrit dans Jean 2:19, parlait du même sujet évoqué dans Matthieu 12:40, où Il mentionne de façon précise le seul signe qu’Il a donné aux Pharisiens plein de propre justice pour prouver qu’Il était le Messie. Dans Matthieu 12:40, le Christ a déclaré précisément qu’Il serait au COEUR [SEIN] DE LA TERRE pendant “trois jours et trois nuits” tout comme Jonah a été dans le VENTRE D’UN GRAND POISSON, pendant trois jours et trois nuits. C’était le signe qu’Il a donné aux Pharisiens et aux chefs religieux – le seul signe! (Remarquez qu’à Ses disciples – ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir – le Christ a donné beaucoup de signes prouvant ainsi qu’Il était le Messie, lisez Jean 20:30-31).

En parlant de la manière dont il l’a fait, Il disait aux incrédules d’observer ce qui allait se passer. Il resterait dans la terre, mort et enterré, pendant une période précise de 72 heures. S’Il n’avait pas accompli ce signe, il aurait prouvé au monde qu’Il n’était pas le Sauveur. Pourtant l’ange de Dieu leur a dit, comme il est écrit dans Matthieu 28:6, “Il n’est pas ici; en effet Il est ressuscité COMME IL L’AVAIT DIT.”

Le Christ a été suspendu à un poteau de supplice le mercredi matin à la troisième heure (Marc 15:25), qui était vers 9 heures. Vers la sixième heure, mercredi midi, les ténèbres ont couvert la terre (Marc 15:33). À la neuvième heure, 3 heures mercredi après-midi, le Christ a crié de douleur (Marc 15:34-37). À ce moment-là, le Christ est mort. Il est resté mort jusqu’à ce que le Père L’appelle du tombeau, tout comme Jonas a été appelé du ventre du grand poisson. Le poisson a vomit Jonas hors de son ventre qui symbolisait sa tombe – sur la terre ferme, ce qui signifie qu’il est revenu à la vie. Jonas est resté 72 heures dans le ventre du poisson, après qu’il ait été englouti. Il n’y est pas resté plus longtemps avant d’être vomit sur la terre ferme.

Par analogie, un chrétien nouvellement converti, lorsqu’il accepte Jésus-Christ comme son Sauveur, se repent de ses péchés, se fait baptiser dans une tombe liquide, et est immédiatement ramené de cette tombe, symbolisant sa mort, son ensevelissement, et sa résurrection à une nouvelle vie (Romains 6:5 et Colossiens 2:12). Comparez ces Écritures à celles concernant la résurrection de Lazare (Jean 12:17), et aux résurrections à venir (Jean 5:28-29 et Apocalypse 20:13).

Tous ces passages prouvent que les morts sont ressuscités à la vie et qu’ils sortent de la tombe au même moment. Ils ne sont pas ressuscités et laissés plus longtemps dans la tombe, avant d’en sortir.

Nous lisons (dans Matthieu 27:57-60) que le Christ a été enseveli à la hâte le mercredi avant le coucher du soleil, le jour de préparation, vers 18 heures (avant le grand jour, le premier jour de pains sans levain avait commencé). Selon la loi juive en vigueur à l’époque, tous les morts devaient être ensevelis avant le début d’un sabbat ou d’un grand jour. Alors, le Christ a été mis dans le tombeau avant que l’heure limite soit arrivée.

Le Christ est resté dans la terre, mort, pendant une période de 72 heures à partir du moment où Il a été mis dans la terre jusqu’à ce qu’Il soit ressuscité des morts le troisième jour, juste avant le coucher du soleil. Cela devrait tomber le samedi soir vers 18 heures (Matthieu 28:6). Il a été ressuscité le troisième jour, “comme Il avait dit,” — non 72 heures à partir du moment où Il a agonisé sur la croix et où il a rendu l’âme; mais 72 heures à partir du moment où il a été mis dans le tombeau. Il est resté mort pendant 75 heures selon les écritures bibliques.

Quand les femmes se sont présentées au tombeau “Après le sabbat, au l’aube du premier jour de la semaine . . .” (Matthieu 28:1), elles ont trouvé que la porte en pierre qui scellait l’entrée du tombeau avait déjà été déplacée. Le Christ n’y était plus! Il avait déjà été ressuscité et le premier jour de la semaine allait commencer. (Rappelez-vous que les jours – selon le calendrier hébreu – commencent et finissent au coucher du soleil). Remarquez que la pierre qui scellait l’entrée du tombeau a été roulée par l’ange de Dieu afin que les femmes puissent voir qu’Il n’était plus là. Comme Il était maintenant composé d’esprit, il n’avait plus besoin de rouler cette pierre pour lui-même. Il est sortit lorsque le Père L’a appelé, tout comme Jonas est sortit du ventre du poisson et tout comme, lors de la première résurrection des saints, le Seigneur appellera, et les morts en Christ ressusciteront. Personne n’aura besoin d’ouvrir sa tombe afin qu’en sortent ces “prémices”.

La presse internationale a récemment mentionné que les catholiques, les orthodoxes, et beacoup de protestants croient que Marie était vierge pendant toute sa vie. On prétend que ceux qui étaient appelés “les frères de Jésus” dans la Bible étaient en fait Ses cousins (Zenit, le 15 mai, 2003). Est-ce également votre compréhension?

Non. La Bible révèle clairement que Marie, bien qu’elle fut vierge lorsqu’ « elle tomba enceinte (par l’action) du Saint-Esprit »(Matthieu 1:18-20 et Luc 1:27-35), a eu d’autres enfants après la naissance de Jésus-Christ. Dans Matthieu 1:24-25 (du moins dans certaines versions) nous trouvons que Joseph “n’a pas connu” Marie [une expression biblique pour l’intimité conjugale, incluant les relations sexuelles, lisez Luc 1:34] “JUSQU’À ce qu’elle eût enfanté un fils (PREMIER-NÉ).” Le mot “jusqu’à” signifie que Joseph a eu des rapports avec Mary après la naissance de Christ. Le même mot grec pour “jusqu’à” est employé dans Matthieu 2:15 et Matthieu 5:26, montrant un changement dans les circonstances après un événement donné.

De plus, Marie a donné naissance à son fils premier-né (lisez aussi Luc 2:6-7). Le mot “premier-né” est traduit du mot grec “prototokon.” Il signifie “le PREMIER-né parmi d’autres enfants,” indiquant que d’autres seraient nés plus tard. Il NE signifie PAS “seul enfant.” Le mot grec pour “seul enfant” est “monogenes.” Il est employé dans Luc 7:12, se référant à un homme mort qui était “le fils unique de sa mère.” Le Christ, cependant, N’était PAS le fils unique de Sa mère.

Les Juifs savaient que le Christ avait des frères et des soeurs, et qu’Il n’était pas le seul enfant de Marie. Remarquez ce qui est écrit dans Matthieu 13:54-56:

“Il se rendit dans sa patrie et se mit à enseigner dans leur synagogue, de telle sorte qu’ils étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles? N’est-ce pas le fils du charpentier? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie? Et ses frères Jacques, Joseph, Simon et Jude? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ?”

Les Juifs témoignent du fait que le Christ avait quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. Après tout, n’avaient-ils pas demandé, “Et Ses soeurs, ne sont-elles pas TOUTES parmi nous ?”

Malgré la clarté de ces versets bibliques, certains soutiennent que le Christ n’avait pas de frères, mais seulement des cousins. Cependant, le mot grec pour “frère,” employé dans Matthieu 13:55, est “adelphos” [signifiant “un frère de la même matrice”] (lisez, aussi, Matthieu 1:3 et Matthieu 4:21.) Le mot grec pour “cousin” est “exadelphos,” signifiant littéralement, “de frères.” Ce mot N’est PAS employé pour désigner les frères du Christ.

Pendant Sa vie, les frères du Christ ne croyaient pas en Lui (Jean 7:3-5). Après Sa mort et Sa résurrection, nous trouvons cependant quelques uns de Ses frères parmi ses disciples (Actes 1:13-14 et lisez aussi I Corinthiens 9:5). Le Christ est apparu après Sa résurrection à Son frère Jacques (I Corinthiens 15:7), l’aîné de Ses frères. Jacques plus tard est devenu un apôtre influent dans l’Église du Nouveau Testament (Galates 1:18-19 et Galates 2:9, 11-12; et Actes 12:16-17 et Actes 15:13-21 et Actes 21:18). Il est aussi l’auteur de “l’Épître de Jacques” dans le Nouveau Testament.

Après la mort violente de Jacques (il a été lapidé apparemment, vers 62 A.D.), il a été remplacé par Simon, le frère du Christ, dans son rôle dans l’Église. Selon la croyance, Simon est mort aux alentours de 100 A.D.

Aucune trace n’a été conservée d’un quelconque rôle joué par le frère du Christ Jose ou Joseph dans l’Église. Cependant, le cadet de Ses frères, Judas ou Jude, a écrit “l’Épître de Jude.” Il s’identifie dans sa lettre, au verset 1, comme “le frère de Jacques,” l’aîné des frères du Christ.

La Bible indique clairement que Jésus a eu quatre frères et au moins deux soeurs, si ce n’est plus. La croyance que Marie est restée une vierge toute sa vie n’est clairement pas biblique.

Un chrétien devrait-il observer “la Fête des Mères”?

La Bible explique clairement que nous devons honorer nos parents à tout moment. Par exemple, dans Exode 20:12 et Éphésiens 6:1-3, ce devoir de chrétien est très clair. Dans le numéro 95 de nos “Updates”, nous avons expliqué que Jésus-Christ honorait continuellement Sa mère.

“Honorer” ou “se rappeler de” notre mère uniquement un jour par an, alors que vous oubliez de le faire dans la vie de tous les jours, serait, mal bien entendu. Le monde essaye de camoufler le fait qu’il n’honore pas toujours ses parents en consacrant un jour aux mères. Comme chrétiens, nous devons honorer nos parents à tout moment! Cela n’exclue pas qu’un chrétien puisse participer aux célébrations de la fête des mères.

Cependant, il apparaît clairement dans la Bible que nous ne devons pas apprendre les manières ou les coutumes religieuses des païens, en les pratiquant dans nos vies chrétiennes. (Deutéronome 12:29-32; Matthieu 15:7-9; II Corinthiens 6:14-17). L’Église a longtemps enseigné que nous ne devons pas observer les fêtes telles que la Noël, les Pâques, le Nouvel An ou la Saint-Valentin en raison de leur origine païenne et de l’adoption de ces jours par l’église catholique dans son culte religieux.

En parcourant l’histoire de la Fête des Mères, nous devons noter que de nombreux pays tels les Etats-Unis, le Canada, l’Allemagne et l’Australie célèbrent la Fête des mères le deuxième dimanche en mai (le 11 mai en 2003); l’Angleterre, pour sa part, célèbre la Fête des mères le quatrième dimanche du Carême (le 30 mars en 2003).

Les païens observaient une “fête des Mères” dans les temps anciens afin d’honorer leurs déesses. Cependant, le seul fait que les païens observaient cette fête n’empêche pas les chrétiens d’observer la Fête des mères aujourd’hui, à moins que l’on puisse démontrer clairement que nos pratiques actuelles sont en lien avec ces coutumes païennes.

L’Église Universelle de Dieu, sous Herbert W. Armstrong, avait, peut-être à l’insu de beaucoup, déconseillé pendant des années, d’observer la Fête des mères en Grande-Bretagne, car une liaison avait était clairement établie entre le culte païen et nos coutumes “modernes”. Récapitulons pour nos lecteurs l’histoire peu connue de la décision de l’Église à cet égard:

L’Église avait pris connaissance de l’histoire de la Fête des mères en Angleterre, en étudiant des documents s’y rapportant. Par exemple, l’Encyclopédie Britannique, l’édition 1959, précise:

“La Fête des mères, une fête dérivée du culte de la mère dans la Grèce antique. Le culte formel de la mère, composé de cérémonies à Cybèle, ou Rhéa, la grande Mère des dieux [sic], avait lieu dans les Ides de mars en Asie Mineure. Avec l’arrivée du christianisme cette pratique s’est transformée en culte de “la Sainte Mère l’Église,” la célébration avait lieu le dimanche de la Mi-carême, lorsque les enfants rentraient à la maison avec des cadeaux pour leurs parents, particulièrement pour leur mère.”

Cheri Sicard écrit dans “The History of Mother’s Day” (L’Histoire de la Fête des Mères):

“Les premières célébrations de la Fête des Mères peuvent être reliées aux fêtes printanières dans la Grèce Antique, honorant Rhéa, la Mère des Divinités. [Rhéa est la mère de Zeus. Elle est également la soeur de Cronus, qui fut identifié comme Baal dans la Bible]. Les Romains ont appelé leur version de cet événement le Hilaria, et ils ont célébré les Ides de Mars en faisant des offrandes dans le temple de Cybèle, la mère des dieux. Les premiers chrétiens ont célébré cette fête le quatrième . . . dimanche du Carême en l’honneur de la Vierge Marie, la Mère du Christ. Plus récemment, relativement parlant – dans l’Angleterre des années 1600 – cette fête fut étendue à toutes les mères avec « la Fête des mères», célébré le 4ème dimanche du Carême (la période de 40 jours avant Pâques). En plus d’aller à l’église en l’honneur de la Vierge Marie, les enfants revenaient de la ville avec des cadeaux, des fleurs, et des gâteaux spéciaux de la Fête des mères qui représentaient une part importante de cette célébration.”

Lors de la première célébration de la « Fête des mères » en Angleterre, les gens ont apporté les cadeaux à l’église où ils avaient été baptisés. Ils ont également apporté des cadeaux, tels que des gâteaux à leurs mères. Les gâteaux de la « Fête des mères » étaient communément appelés les “gâteaux de Simnel,” qui étaient alors ornés d’une image du Christ ou de Marie, pour montrer leur signification religieuse (Livre des Jours, Vol. 1, p. 337).

Beaucoup de documents précisent que le culte païen des mères déesses en Grèce et à Rome plus tard fut adopté par le christianisme, principalement en Angleterre afin d’incorporer ce paganisme et pour lui donner une couverture “chrétienne.” Le culte de la mère déesse romaine Cybèle est particulièrement intéressant dans ce contexte. L’Encyclopédie Britannique précise, sous la rubrique “la Grande Mère des dieux”:

“Bien que son culte ait parfois existé par lui-même, la forme finale du culte de la Grande Mère fut accompagné par le culte d’Attis. Le culte d’Attis n’a jamais existé indépendamment . . . Le festival annuel qui avait lieu à l’origine le 4 avril était l’évènement publique principal dans le culte de la grande Mère.” L’article continue en expliquant qu’un jour spécial a été mis de côté, “le 24 mars, dies sanguinis (le Jour du sang), un jour de deuil, de jeûne et d’abstinence, particulièrement sexuelle, commémorant ainsi la peine de la mère pour Attis [qui avait été tué].” Notre brochure, “Don’t Keep Christmas,” explique le culte d’Attis plus en détail. L’article mentionné ci-dessus poursuit avec la grande “importance” accordée au culte de Cybèle “dans l’histoire de la religion, pour son propre culte, comme à tous les autres cultes mystiques, qui ont rapidement formés un rival au christianisme et qui ont agit comme un tremplin pour lui.”

Comme nous l’avons déjà mentionné, ce jour s’est fait connaître en Angleterre comme “La Fête des mères” ou “le dimanche de la Mi-carême.” Il a premièrement été consacré au culte de “la Mère Marie,” et ensuite à “la Sainte Mère l’Église,” “la puissance spirituelle qui a donné la vie et les a protégés contre le mal,” tel que mentionné dans le document de référence. La coutume a commencé par dicter aux personnes de se rendre le jour du « dimanche des mères » à l’église où ils s’étaient fait baptisés Les gens sont allés à “l’Église” de leur paroisse, chargés d’offrandes. Graduellement, cette coutume a été pratiquée pour honorer nos vraies mères. Cependant, le concept religieux de ce jour s’est répandu partout.

En Angleterre, le Roi Henri III (1216-1239) instaura officiellement la première « Fête des mères » en mars, pour se rappeler de l’Église en tant que mère religieuse.

En se basant sur ce qui précède, l’Église Universelle de Dieu avait demandé à ses membres en Angleterre, ne pas célébrer la Fête des mères.

Aucune décision de ce type n’a pas été prise, à notre connaissance, concernant les autres pays. En étudiant l’histoire de la Fête des mères en Europe continentale, nous constatons qu’une Fête des mères y fut également observé pendant la Mi-carême. Plus tard, la Fête des Mères fut officiellement célébrée en Allemagne en 1923, le second dimanche de mai, apparemment suite aux célébrations de la Fête des mères aux États-Unis (qui avaient été introduite en Europe continentale par l’Armée du Salut) et à l’influence exercée par les fleuristes allemands. En 1933, le régime Nazi a fait de cette fête une journée fériée officielle en l’honneur de la mère “arienne.”

Dans son article, “Entre L’Idéologie et Le Commerce,” Isabella Marboe précise qu’en Autriche, les célébrations de “la Fête des Mères” en mai étaient liées à la tradition du culte de “la Mère Marie.” C’était plus particulièrement l’Église Catholique qui, selon Marboe [sic], a fortement soutenu l’établissement de la Fête des mères en Autriche. En 1926, Ignaz Seipel déclara dans son allocution de “la Fête des Mères”; “L’introduction d’une journée spéciale pour honorer notre mère semble être une nouveauté. Dans la croyance catholique il n’y a rien de neuf, car tous les jours qu’il a célébrés dans le culte de Marie étaient des jours où il honorait sa mère.”

L’Église Universelle de Dieu s’est rendu compte par le passé que cette ligne de conduite, qui avait été tracée en regard des célébrations de la Fête des mères en Angleterre, ne pouvait pas être appliquée pour les célébrations de la Fête des mères aux États-Unis, celle-ci étant considérée comme une “journée fériée séculaire d’origine relativement récente,” et non pas ” à caractère fondamentalement religieux aux États-Unis” (Lettre LO69, datée mai 1987).

La version officielle de l’histoire récente de l’établissement de la Fête des mères aux États-Unis est assez bien connue. Il est enseigné que Mlle Anna Jarvis (1864-1948) lança la Fête des mères, pour honorer sa mère qui était morte le 9 mai, 1905. Elle entreprit une campagne, qui a mené à une résolution, adoptée par le Congrès le 10 mai 1913, pour désigner le second dimanche de mai comme une fête nationale, “consacrée à la mémoire de la meilleure mère du monde – votre maman.” En 1914, le président Woodrow Wilson publia une déclaration, désignant le deuxième dimanche en mai comme la Fête des mères.

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. En fait, Anna Jarvis n’était pas première, ni la seule, à avoir exprimé l’idée d’établir la Fête des mères aux États-Unis.

Par exemple, Julia Ward Howe avait parlé d’une journée spéciale pour les mères dès 1858. Elle l’avait observée dans une célébration privée spéciale en 1872. Howe est l’auteur de “l’hymne de bataille de la République.” Elle était affligée par la perte de nombreuses jeunes personnes qui avait été tuées pendant la guerre civile. Elle proposa de célébrer un Mother’s Day of Peace [la Fête des mères de la Paix]. En outre, elle avait fait au moins deux voyages prolongées en Europe entre 1843 et 1850. Pendant son dernier voyage, elle a passé presque un an à Rome. Dans la déclaration de la Fête des mères de Julia Ward Howe, il est écrit “Du coeur de la terre dévastée une voix monte avec la nôtre. Elle dit, «désarmez, désarmez»! . . . Laissez-les d’abord se rencontrer en tant que femmes pour pleurer et commémorer les morts.”

De plus, Ann Marie Reeves Jarvis, épouse d’un pasteur méthodiste et la mère d’Anna Jarvis, avait, elle aussi été affectée par la guerre civile. Elle proposa une célébration spéciale de la Fête des mères, qu’elle a appelée “Mother’s Friendship Day” (la journée de l’amitié dédiée aux mères), pour guérir les blessures et établir des rapprochements entre “les Bleus” et “les Gris.”

Anna Jarvis continua de défendre l’idée d’une journée spéciale en l’honneur des mères. Le 10 mai, 1907, elle a tenu un service commémoratif spécial pour sa mère (qui tel que mentionné plus haut, était morte en 1905). En 1910, la Virginie Occidentale est devenue le premier état à reconnaître la Fête des mères. À la conférence générale de l’Église Méthodiste-Épiscopale à Minneapolis, Minn., en 1912, un délégué d’une église locale présenta une résolution reconnaissant Anna Jarvis comme instigatrice de la Fête des mères. Il a également été suggéré à ce moment-là que le second dimanche de mai soit choisi pour l’observance de la Fête des mères.

Le lien avec la religion et le rôle qu’elle a joué dans l’établissement de la Fête des Mères aux États-Unis ne peut pas être nié. La Fête des mères célébrée aux Etats-Unis de nos jours provient de l’Église Méthodiste-Épiscopale, grâce aux efforts d’Anna Jarvis. Elle devait être observée un dimanche. Certains avaient proposé de l’observer n’importe quel dimanche (par exemple, Frank H. Hering de l’Indiana, qui est aussi appelé “le Père de la Fête des mères”), alors que d’autres proposaient de l’observer le deuxième dimanche de mai. Lors de la première journée commémorative officielle de l’église de la mère de Jarvis, le 10 mai, 1908, les cloches de l’église que sa mère fréquentait, et où elle faisait l’école du dimanche, sonnèrent 72 fois – puisque Anna Marie Reeves Jarvis avait 72 ans lorsqu’elle est morte.

Un an avant cet évènement, sa fille avait prêché un sermon dans l’église locale pour honorer sa mère. Elle avait fini le sermon que le prédicateur avait commencé. L’Église Méthodiste-Épiscopale Andrews de Grafton en Virginie Occidentale, est depuis identifiée comme “la Sainte Mère l’Église de la Fête des mères” aux États-Unis.

À Calgary, au Canada, George Kerby de l’Église Méthodiste Centrale a prononcé un sermon émouvant lors de la toute première Fête des mères dans ce territoire.

Les documents précisent également que la manière initiale d’observer la Fête des mères aux États-Unis était semblable à la manière dont elle était observée pendant le “Mothering Day” en Angleterre – incluant le fait d’aller à l’église où l’on a été baptisé – et c’est progressivement que, “d’autres sentiments ont été ajoutés.”

Ce pourrait être intéressant de noter que Anna Jarvis passa le reste de sa vie à essayer de défaire ce qu’elle avait fait. Mise en colère par la commercialisation, Jarvis intenta un procès en 1923 pour arrêter une célébration de la Fête des mères. Elle a été arrêtée plus tard pour avoir troublé la paix lorsqu’elle a appris que la War Mother’s Day Convention vendait les oeillets blancs – le symbole que Jarvis avait dédié aux mères – pour gagner d’argent. Elle dépensa la majeure partie de la fortune qu’elle avait héritée de sa mère pour combattre la fête qu’elle avait contribué à établir pour honorer sa mère. Elle a dit à un journaliste qu’elle regrettait d’avoir instauré la Fête des mères.

Dans cette longue section, nous avons essayé d’énoncer les faits, comme ils se sont présentés à nous. Nous estimons que la connaissance de ces faits est nécessaire pour prendre une décision individuelle, en toute conscience et personnelle – de célébrer ou pas – la Fête des mères. À la lumière des faits présentés ci-dessus ainsi que des faits additionnels qui pourraient venir à notre connaissance ou à la vôtre, soyez vigilants, vous devrez décider si la preuve est suffisante ou non pour établir un lien directe et immédiat entre les origines païennes, l’influence de l’église Catholique, et la façon dont nous célébrons la Fête des mères de nos jours- particulièrement aux États-Unis, au Canada et en Europe continentale. Nous devons souligner que, quoi qu’il arrive, les décisions personnelles que chaque chrétien doit prendre dans sa vie, doivent être basées sur sa foi personnelle et ses convictions, sachant que tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché (Romains 14:23).

Matthieu 12:39-40 dit que le seul signe que le Christ a donné pour prouver qu’il était Le Messie était qu’Il resterait trois jours et trois nuits dans le sein de la terre, comme Jonas est resté soixante-douze heures dans le ventre du grand poisson. J’ai entendu dire que sa naissance miraculeuse était aussi un signe qu’Il était le Messie. Si c’est vrai, est-ce une contradiction avec les paroles prononcées par le Christ dans Matthieu 12:30-40?

Dans Matthieu 12: 38-40 vous pouvez lire :

“Alors quelques-uns des scribes et des Pharisiens prirent la parole et dirent : Maître, nous voudrions voir un signe de ta part. Il leur répondit : Une génération mauvaise et adultère recherche un signe, il ne lui sera donné d’autre signe que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre.”

Notez que le Christ s’adressait aux scribes et aux Pharisiens, en les décrivant comme “une génération mauvaise et adultère.” Il leur a dit que le seul signe qu’Il leur donnerait était le signe du prophète Jonas. Tout comme Jonas est resté trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, Christ devait rester trois jours et trois nuits – soixante-douze heures – dans le tombeau. La déclaration du Christ va, cependant, plus loin. Ses paroles indiquent clairement qu’Il ne resterait pas moins de trois jours et trois nuits dans le tombeau, et, qu’Il ne resterait pas plus que soixante-douze heures dans le tombeau. Tout comme le grand poisson vomit Jonas vivant sur la terre ferme, le Christ devait ressusciter après trois jours et trois nuits.

Les Écritures nous disent que le Christ a réellement accompli ce signe. L’ange du Seigneur a dit aux femmes, “Il est ressuscité, comme Il l’avait dit” (Matthieu 28:6). Cela signifie que le Christ n’aurait pas pu être crucifié le vendredi et être ressuscité le dimanche, puisque le signe de son séjour dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits ne serait pas accompli. Le Christ a plutôt été mis à mort le mercredi et Son corps a été mis dans le tombeau le mercredi après-midi, juste avant le coucher du soleil. Il a été ressuscité trois jours et trois nuits plus tard, quittant le tombeau le samedi après-midi, juste avant le coucher du soleil, comme Il l’avait dit.

Les Romains ont témoigné que l’ange est descendu du ciel et qu’il a roulé la pierre qui scellait l’entrée du tombeau de Christ. Ils ont raconté aux principaux sacrificateurs ce qui était arrivé, mais ils ont reçu une somme d’argent afin de taire la vérité. Les principaux sacrificateurs et les anciens ont délibérément étouffé et nié le seul signe prouvant que le Christ était le Messie.

Après sa résurrection, le Christ est apparut à beaucoup de personnes, prouvant ainsi qu’Il était le Messie. Dans I Corinthiens15:3-8 Paul mentionne les nombreuses occasions auxquelles le Christ est apparut à ses apôtres et à ses disciples. Dans ce passage, Paul n’a pas énuméré toutes les manifestations de Christ (comparez, par exemple, Matthieu 28:9-10 et Luc 24:13-35).

Lorsque le Christ était un être humain, Il a fait beaucoup de signes et de prodiges. Jean a écrit que le Christ a accompli tant de miracles qu’on ne pouvait pas tous les écrire (Jean 21:25). Pourtant, aucun de ces signes n’a prouvé aux gens qu’Il était le Messie. Ils auraient peut-être pu le reconnaître comme étant un prophète, qui avait le pouvoir d’accomplir des miracles, mais tous ces signes ne leur ont pas prouvé qu’Il était le Christ. Ses véritables disciples L’ont reconnu comme étant le Fils de Dieu, mais cette connaissance leur a été révélée par Dieu le père (comparez Matthieu 16:13-17).

D’autre part, Christ ait été ressuscité des morts comme un Dieu glorifié prouvant ainsi qu’Il était le Messie. La preuve vient de ce qu’Il était mort, et qu’Il est revenu à la vie. Il ne pouvait pas se ressusciter lui-même ou se ramener à la vie. Il a dit: “Je ne peux rien faire par moi-même” (Jean 5:30). Seul Dieu le Père pourrait Le ressusciter (comparez Actes 2:24; 3:13-15). Ce fait était le signe qu’Il était le Messie. Autrement dit, Christ a dit aux gens, “Si je meurs et si mon corps reste dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et qu’ensuite je ressuscite, alors vous saurez que je suis le Christ.”

Nous devrions voir clairement que ce signe-ci contredit complètement la fausse croyance que le Christ est mort “le vendredi saint” et qu’il est ressuscité “le dimanche des Pâques” – sinon Il n’aurait pas été dans le tombeau pendant soixante-douze heures. Ce signe réfute dans son intégralité le faux enseignement prétendant que le Christ, pendant son existence sur terre, était “entièrement Dieu et entièrement homme”; que seulement “la partie humaine” est morte, mais pas “la partie divine”; et que “la partie divine” a ressuscité “la partie humaine” – en d’autres mots, que le Christ s’est ressuscité lui-même. Ce faux enseignement du christianisme orthodox (communément appelé “les deux natures du Christ”) réfute le seul signe que le Christ a donné à “une génération mauvaise et adultère,” prouvant qu’Il est le Messie : Il était mort et son corps est resté dans le tombeau pendant soixante-douze heures, et ensuite, Dieu le Père L’a ressuscité comme Dieu glorifié.

La naissance surnaturelle du Christ n’était pas un signe destiné à “la génération mauvaise et adultère” de son temps, car ils n’ont pas cru qu’Il avait été conçu de façon surnaturelle par Marie. Ils croyaient que Marie avait commis la fornication (comparez Jean 8:41). Les évènements miraculeux qui se sont produits au moment de la naissance du Christ était, pourtant, un signe pour les bergers dans les champs (Luc 2:12), de même qu’à Marie (Luc 2:19). Marie, bien sur, avait déjà été préparée à la naissance surnaturelle du Christ par une apparition préalable de l’ange de Dieu ainsi que par ses déclarations (Luc 1 :26-38).

Pour tous ceux qui croient, la naissance surnaturelle du Christ est une doctrine vraiment importante et fondamentale — mais pour ceux qui ne croient pas, cela peut à peine être considéré comme un signe. Il est malheureux de constater que beaucoup d’entre ceux qui s’appellent chrétiens doutent que le Christ ait été conçu de la manière décrite dans les Écritures. S’ils croient, cependant, que le Christ était et qu’il est le Messie, ils doivent croire à la naissance surnaturelle du Christ – et à Son existence comme un Dieu, plein de gloire, avant Sa naissance comme être humain (comparez Jean 17:5).

Notre brochure intitulée, GOD IS A FAMILY, traite de ces questions et de bien d’autres encore dans leurs moindres de détails.

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